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23/12/2012

THE BAD LIGHT "Marrow of sound" MCD. 2012

THE BAD LIGHT "Marrow of sound" MCD. 2012

Pays: Usa
Label: Autoproduction


J'avoue, j'ai osé mettre mes doigts dans la vieille attrape souris rouillée pour voir ce que ça faisait... Malgré un bruit de "Claque!" je n'ai rien senti.
Ecouter cette démo me donne l'impression d'être en plein été, dans une vieille grange poussiéreuse, ou les vieux outils rouillés et objets hétéroclites se côtoient dans un bordel brumeux et brunâtre inanimé mais pourtant bien vivant.
THE BAD LIGHT pratiquent une forme de stoner un peu différente de ce à quoi l'auditeur amateur peut être habitué. Alors que l'ambiance (Assez chaude, brunâtre), la production (Simple et naturelle, presque intimiste), le chant (Un peu dans l'espace, un peu à l'Ouest) sont proches de mes habitudes stonifiées, le jeu des musiciens prend un côté un peu plus complexe, un peu plus "math" (Dans le sens calculé): Il n'est pas question de technique ou de quantité de notes à la minute, mais plus de la façon dont les mesures sont batties ou découpées: Ainsi le batteur n'a pas un jeu linéaire, et pourrait donner l'impression de partir dans un délire relativement prog ou jazzy par moments; Ainsi le guitariste a un jeu un peu plus recherché que la gratteux de stoner habituel, surtout sur les premiers morceaux…
Après sur la deuxième moitié de l’enregistrement, le style est joué de façon plus classique, à tous les niveaux.
On notera quelques touches mélodiques glissées, plus lumineuses et à consonances 70's, elles ressortent et j'aimerais que le groupe en ajoute plus.
Avec une production moins simple et un son plus gras, le rendu pourrait être différent, plus cool.
C'est une démo pas déplaisante, assez curieuse, mais je trouve qu'elle manque de passages accrocheurs ou de moments cools bien épais (C'est ce que j'aime dans le stoner). Néanmoins le groupe semble emprunter une voix assez singulière qui pourrait se bonifier sous l'effet du soleil et de la poussière marron: Une sorte de "stoner technique" ou de "stoner progressif"… Donc espérons pour eux que les répétitions feront monter la température dans leur marmite créative.

RISING DUST "Taste of fire" MCD. 2008

RISING DUST "Taste of fire" MCD. 2008. Stoner

Pays: France
Label: Emanes metal records


Imagines, tu n'as pas atteint la fin de l'adolescence et tu es chez mémé, casé bien confortablement entre une demi tarte au sucre saturée en beurre et un gros morceau de gâteau dégoulinant de chocolat...Le canapé est bien dodu, le papier peint suinte les années 70... C'est peinard.
C'est l'impression que me donne ce disque des français de Rising Dust: C'est peinard, pas prise de tête, bien chaud et relaxant.
Pour décrire la musique, pas besoin d'aller chercher avec une lampe torche dans le frigo et le dictionnaire culinaire pour essayer de s'y retrouver: Le mélange se situe entre doom des années 70s (Version cool), et stoner au sens originel du terme.
Presque inévitablement on pense à Black Sabbath, pour les vocaux assez lyriques et une partie des riffs, quoique le groupe va moins dans les extrêmes si je peux dire (Pas de moments vraiment doom qui font plonger dans le cimetière, ou de choses très rock'n roll au point d'enflammer l'huile). Par moments on pourrait penser à Cathedral également, pour certaines guitares "stoner" assez épaisses ou d'autres plus lyriques, mais c'est également un peu inévitable vu le style.
Les morceaux sont composés convenablement, ça coule sans brusquer les oreilles de l'auditeur. Le son est assez rond. Je n'entend pas de riff bidon. Par contre je trouve la pochette un peu bof, et sur le premier morceau le chant est un peu répétitif...
Le groupe a sans doute du bien s'amuser à jouer ce mini album, mais comme chaque moment de coolitude a son revers, je me vois dans l'obligation de souligner que la musique est très classique. On ne peut pas dire que c'est de la copie bête et méchante, car le côté pas prise de tête qui s'en dégage éjecte assez rapidement l'idée de photocopillage volontaire, mais pour ceux aimant mettre un peu de neuf dans leur gâteau doomifié il faudra peut-être chercher plus loin...
Voilà, RISING DUST est un groupe plutôt cool qui n'apporte pas de neuf à la roue éternelle du doom, mais ils fournissent de la coolitude, et c'est déjà pas mal dans le contexte actuel ou le métal est si souvent frigorifié, plastifié, et recouvert de parpaings…

STONE TEMPLE PILOTS "Plush" CD single. 1992


Même si les Stone Temple Pilots sont tombés dans l'oubli médiatique après la fin de la vague grunge, c'était un bon groupe avec pas mal de feeling et deux premiers albums qui tenaient bien la route par rapport aux bonnes sorties "grunge" de l'époque.
Assimilés Grunge à cause des ambiances et de l'état d'esprit assez désabusé de certains morceaux, leur musique était quand même moins crade et sonnait moins branleur que pas mal de formations d'époque, je les trouve plus proches d'une sorte de heavy metal américain d'époque 90's, avec un côté alternatif dans les ambiances et l'approche... C'est plus heavy et puissant que pas mal de trucs d'époque: On pourrait parfois penser à l'album de MOTLEY CRUE sorti en 1994 (Moment ou le groupe de heavy glam s'était soudainement mis au grunge, comme par magie, mais en restant bien plus heavy et puissant), et dans la forme KING'S X n'est pas très loin (Même si l'ambiance est différente, pas de soucis).
Assez souvent qualifiés de copie de PEARL JAM dans la presse, j'ai souvent trouvé les Stone Temple Pilots plus proches d'ALICE IN CHAINS... Notamment pour le côté psyché, les ambiances assez sombres, et les riffs assez lourds (Puis leur jeu était moins fun ou énergique que la bande à Vedder, à part sur quelques titres).

Dans cette chronique je vais parler d'un CD single sorti à l'époque de leur premier album "Core", contenant deux morceaux de ce disque, ainsi qu'une version réarrangée et un live.
Le premier morceau "Plush" est assez cool. Il fait pas mal penser à PEARL JAM sur "Vs" (Dans les morceaux rock les plus peinards)... C'est pas leur composition la plus trippante, mais elle reste assez peinard à écouter... La mettre en avant était peut être un choix commercial venant du label, car ils avaient sorti des choses bien plus trippantes et catchy de leurs besaces.

Le deuxième titre "Sin" débute avec ces notes de guitares assez hallucinées. Il est assez heavy, avec une touche torturée dans les guitares, et un côté assez psyché que je rapprocherais pas mal d'Alice in chains (Notamment pour le chant allant dans des contrées assez introspectives). C'est assez heavy. Un bon titre.
La troisième piste est assez surprenante, elle reprend "Sex type thing" qui déménageait bien (Avec son côté aérien, bien psyché, et aussi assez heavy), mais dans une version soft mêlant guitare acoustique et xylophone (Sous écho liquéfié), l’ambiance prend un petit côté mystérieux et nous emmène dans un vieux bar enfumé des années 50. (On se croirait dans certains trucs sympas d'Edwyn Collins). Pas mal.
Puis pour terminer ce single, voilà une version live de ce même morceau mais en version "originale" avec guitares électriques et batterie... Ca rend pas mal, c'est sûrement une des meilleures compos du groupe mais je préfère la version studio qui prend plus d'ampleur.
Quand je vois la qualité de leurs meilleurs morceaux et le niveau global de leurs premiers albums, je me demande ce qui a bien pu plomber la carrière des STONE TEMPLE PILOTS... Peut-être la fin de la vague grunge dont j'ai parlé au début, ou le fait qu'à partir du 3ème album ils ont fortement changé de style pour évoluer dans quelque chose de plus rock, parfois plus pop, plus léger et moins chargé émotionellement... J'opterais plutôt pour la deuxième solution, car pas mal de bons groupes ont survécu médiatiquement et qualitativement aux changements de modes...
Sinon ils se sont reformés et on ressorti un nouveau disque en 2010, mais ne l’ayant pas écouté je me contenterais de dire qu’il ne semble pas déchaîner les foules.



THIN LIZZY "Black rose" CD. 1979

THIN LIZZY "Black rose" CD. 1979

Thin Lizzy c'est un groupe que j'ai toujours croisé, notamment via les vieux Hard Rock magazine qu'on trouvait dans les pochettes publicitaires de 1994 à 1996, mais je ne les avais jamais rencontrés. Assez curieux qu'un groupe si connu dans le monde du hard rock n'ait jamais atteint mes oreilles durant douze bonnes années (Mais je suis peut-être un peu responsable, le groupe n'a jamais eu un visuel particulièrement "provoc" et pendant longtemps j'ai cherché dans la musique intense...)
Puis j'ai finalement pu tester plusieurs de leurs albums, petit à petit, au fur à mesure des trouvailles dans les braderies ou dans les CDs "Mid price" chez le disquaire du coin.... Et je peux maintenant l'affirmer, "Black rose" est leur meilleur album à mon goût: Alors que les enregistrements des années 70 manquent de quelque chose ou sonnent relativement "communs" à mes oreilles, celui dont je vais parler dans quelques lignes a plus d'épaisseur, de corps, et aussi de mélodies… C’est le meilleur :-)
Ce qui me plaît ici, c'est l'ambiance chaude à littéralement en dégouliner sur la table du bar, le côté cool et relax, le fait que tous les morceaux soient bien (Je pèse mes mots, ce disque a tourné pas mal de fois ces 3 dernières années), qu'ils soient variés, que le groupe ne sonne pas spécialement comme un autre... Puis le chant est cool, parfois chanté, avec des refrains qui pourraient presque passer en radio (Sans qu'ils ne sonnent surfaits ou particulièrement commerciaux...)
Le premier morceau débute avec une guitare mélodique assez lyrique à la Iron Maiden, ce qui peut un peu tromper car la suite est moins heavy metal... THIN LIZZY reste un groupe de hard rock, avec ces guitares lyriques assez marquantes qui reviennent ici et là, ou une épaisseur un peu plus marquée que le hard rock classique, mais reste quand même un groupe de hard rock cool et assez varié.
Les morceaux sont à leur tour punchys et entraînants, plus posés et groovys ou mélodiques et mélancoliques...
Les atmosphères pour certaines font assez café et "populaires", d'autres sont plus colorées, certaines font même assez nocturnes...
En écoutant ce disque, je me dis que Phil Lynnott, le principal compositeur, devait être quelqu'un de simple; Qu'il n'a pas essayé de surjouer sa musique ou d'en faire plus que ce qu'il ne ressentait réellement, on ne trouve pas ici de sentimentalisme ou de surenchère (Et pourtant ça marche tellement bien...).
THIN LIZZY est un groupe qui ne devrait pas déplaire au plus grand nombre, car leur style de hard n'est pas des plus agressifs et leur musique sonne bien, mais de part l'ambiance et le style présents ici je dirais que ce disque est plutôt destiné à ceux aimant le hard rock à la croisée des années 70 et 80, qui ne sont pas contre un côté plus doux notamment au niveau du chant, et qui ne sont pas contrariés avec les anciens albums d'Iron Maiden.
Si vous voulez découvrir Thin Lizzy commencez par "Black rose" et écoutez le plusieurs fois, merci.

11/12/2012

NON FICTION "In the known" CD. 1992











L'album débute par un riff ultra heavy qui n'aurait pas déplu à Cathedral (Epoque des premiers albums) au ou groupe Sludge ( Epoque "Scarecrow messiah"), le genre de riff qui fait carrément craquer le granit de la tombe pour laisser sortir ce qui s'y cache.
Puis, tout en restant assez heavy, le reste du disque prend peu à peu une tournure plus alternative, et alors on se retrouve quelque part entre heavy un peu doomy et heavy "alternatif" me rappelant Soundgarden (Epoque d'avant "Superunknown"). Puis certains riffs style hard rock/ heavy sombre pourraient rappeler les vieux albums de Danzig, si vous voyez dans quel pot de confiture (d'araignée) je mets le doigt (C'est pas mauvais comme atmosphère).
Pour le style le vocaliste dénote un peu, son chant est le plus proche du heavy classique avec des restes de chanteurs de thrash metal "mélodique" (Je pense à DAM); Par moments ça donne un effet "Mon destin est trop dur" qui colle au côté légèrement doomy, parfois ça fonctionne moins (Il serait un peu trop "agressif" dans le genre?). Puis allez, tant que je critique, je soulignerais que le son de basse manque de fréquences graves, alors qu'elle aurait pu arrondir des guitares un peu trop sèches (Ou froides) à mon goût.
Voilà, "In the known" est un disque correct, avec des passages un peu doomy ou dark pas mauvais, mais sans plus. Ceci dit je n'ai peut-être pas saisi le truc qui fait vrombir, alors si vous détenez la clé du machin envoyez-moi une note explicative assortie d'un paquet de shamallows (Noirs et blancs) et je me ferais une joie de m'en occuper :)

STEREO ASSASSIN "It is what it is". MCD. 2012.











J'ai osé mettre la tête dans l'aquarium souterrain. J'ai plongé la tête dans la jungle toxivore et j'en ai ressorti ce truc recouvert d'algues vertes nauséabondes.
Stereo Assassin c'est cool: Il pratique ici un drum'n bass à touches breakcore et industrielles qui pète pas mal, et qui suinte de choses intéressantes. L'atmosphère assez dark qui se développe est cool.
Je sens quelque chose de 90's dans la façon de faire et dans l'ambiance, on est pas très loin du cyber punk, d'une jungle humide et saturée en crasse.
On pense parfois aux truc les plus rythmés de SCORN ou de PRODIGY époque 'Fat of the land", sans être exactement dans le même monde ou utiliser les mêmes tics musicaux.
Stereo Assassin a le truc pour développer de bons beats qui sont souvent efficaces et simples, ou par moments compliqués mais pas démonstratifs. Les touches breakcore aidant, les rythmes sont assez variés.  Il a aussi le truc pour développer l'intensité émotionnelle, via l'ajout de samples plus noisy et industriels, notamment sur le premier morceau qui met en place comme une intensité qui monte.
Je trouve que sur le 3ème titre, une couche de samples ou de quelque chose de supplémentaire pourrait apporter un côté plus décisif, il manque peut être une couche de peinture.
Par moments la musique a un côté tribal, je pense au sentiment de liberté animale et pas au côté "tribu/ djumbe"...
La production est adéquate, avec assez de basses, et sans le cellophanage sempiternel des trucs électro actuels.
Ce 3 titres est vraiment pas mal. A écouter pour ceux aimant les sons proches du style des années 90 pour le corps (Voir aussi pour la forme), mais n'étant pas hermétique aux influences et approches plus actuelles.

STUCK MOJO "Rising" CD. 1998.











Même sans être fan de Metalcore ou de rap metal et de ce qui s'en rapproche, il arrive qu'on tombe sur des albums qui nous plaisent bien...
STUCK MOJO proposaient ici un mélange de ce qui était en vogue à l'époque, voir quelques années avant, soit une fondue métallique de hardcore et de metal "burnés" avec pas mal d'influences rap métal, rappelant tour à tour MACHINE HEAD (Premier album), PANTERA (Non, pas le premier huhu), BIOHAZARD (Epoque "State of the world adress") et quelque chose comme URBAN DANCE SQUAD pour le chant rappé (Quoi qu'il soit moins aigu et moins dans les narines).
Une fois l'intro passée, ça commence bien avec un premier titre ("Trick") aux guitares assez speed et thrashy, tantôt bien motivées, tantôt carrées style "Parpaing". On est pas loin du thrash metal, ça pète pas mal.
La suite est pas mal également avec un morceau plus lourd ("Assassination of a pop star") situé quelque part entre le power metal de Pantera/ Machine Head et des influs plus stoner/ sudiste qui donnent une ambiance assez chaude.
Le morceau d'après ("Rising") ne me déplaît pas avec son metalcore assez carré, motivé et aussi groovy.
Celui qui arrive ensuite, intitulé "Southern pride", se trouve quelque part entre hardcore et rap metal. Il se laisse écouter.
Par contre le suivant, qui est plus confortable et plus hip hop, est assez bof... bof...
Puis voilà des doubles grosses caisses pour un titre qui fait un peu remonter le jus: Rythmes plus puissants, riffs plus épais, vocaux de bulldog pas content... Ca va.
Enfin la tension retombe, d'abord pour un morceau plus lent style hardcore binaire à touches sudistes, puis pour un autre un peu poussif... On a dépassé la moitié du disque, et ça sera tout en ce qui me concerne: La suite est pas forcément nulle, mais même si certains morceaux conservent une relative efficacité je ne trouve plus d'idée cool ou marquante, et le remplissage a fait son œuvre (A coups de pelle?).
"Rising" est un album plutôt cool, à condition d'aimer cette fondue métallique assez virile. C'était l'époque ou les groupes bénéficiant d'un gros son n'avaient pas une production complètement plastifiée, et ou on sentait encore que ça respire, que ça transpire... Sans être particulièrement personnels, STUCK MOJO avaient sorti un album assez efficace et avec des idées assez cools. Par contre je n'ai pas écouté leurs enregistrements précédents (A l'époque, j'étais plongé dans des contrées musicales assez éloignées), donc pour l'analyse de conclusion, vous repasserez... Ca se terminera à coup de parpaings et de barres à mine!

08/11/2012

Black Sabbath: Progression du nouvel album...














Un nouvel album de Black Sabbath est prévu pour avril 2013. Le guitariste Tony Iommi a expliqué que contrairement aux infos circulant, il n'avait pas terminé l'enregistrement des guitares. Il explique que quand Ozzy a dit ça dans une interview, il a surement signifié que le groupe avait composé 15 morceaux et qu'ils étaient tous rodés. Mais actuellement ils sont en train de les enregistrer. Ils ont d'abord fait des démos à son domicile, mais maintenant ils font les vrais enregistrements, ils en sont à environ 6 titres.
Geezer Butler, Ozzy et Iommi prennent tous les 3 part au nouvel album, mais suite à des mésententes sur un contrat le batteur Bill Ward n'y contribue pas. Iommi dit qu'ils joueront peut-être encore ensemble dans le futur, mais pas sur cet album. Les tensions sur ce contrat ont duré un peu trop longtemps pour leur permettre de rejouer ensemble dans l'immédiat.
http://http://www.blacksabbath.com

02/11/2012

OBSZON GESCHOPF crée son propre label...












Remzi Kelleci, le membre fondateur d'Obszon Geschopf (Metal indus/ Pas de calais) signale qu'il est en train de créer son label:
"Je suis en train de monter mon propre label CEMETERY Records , label specialisé dans le METAL INDUSTRIEL ( ebm metal , industrial rock metal , industrial hip hop metal , thrash industrial , death metal industrial , black metal industrial etc... ) , afin de produire les prochaines productions de mon groupe Obszon Geschopf mais egalement de signer d'autres groupes internationaux dans le meme style (Metal Indus ) .
Ce label sera pour le moment distribué partout en France et dans pas mal de pays en Europe . La premiere production de ce label sera le 6eme album d' Obszon Geschopf " Highway of horror " , sortie normalement pour Janvier / Fevrier 2013 . Plus d'infos tres bientot . obszon.geschopf(a)yahoo.fr

06/10/2012

MUTHA'S DAY OUT - Interview 1994 / Metal attitude magazine


https://morethansoundszine.blogspot.com/2019/10/muthas-day-out-interview-1994.html

* INTERVIEW 1994. METAL ATTITUDE Magazine N°4 *

   https://morethansoundszine.blogspot.com/2019/10/muthas-day-out-interview-1994.html

Venus du fin fond de l'Arkansas, les Mutha's Day Out ne perdent pas de temps pour agir puisque cette bande d'ados plutôt dégourdis a réussi à pondre un premier album intitulé "My soul is wet", incluant à son hard classique à la Skid Row des influences plus diverses comme Faith No More ou les Red Hot. Et on serait bien en peine de deviner leur jeune âge en écoutant leur disque! Une inventivité si bien canalisée laisse supposer un talent qui ira en se développant, alors autant s'y intéresser dès le départ! C'est avec le plus vieux musicien du groupe, Mikal Moore, l'un des deux chanteurs de la formation, que nous avons discuté par téléphone des débuts précoces de Mutha's Day Out. Le p'tit gars a la tête bien sur les épaules, ses chevilles n'enflent pas non plus, bref, la santé est parfaite!


26/09/2012

COSMIC NOISE zine #1 (2010)

C'est un nouveau fanzine musical à la ligne éditoriale un peu originale: Il ne parle que de musique en provenance du Japon. Certains feront tout de suite le rapport "Cosmic noise" + "Japon" = Voilà un zine sur le harsh noise... Mais non, pas seulement, car comme le dit l'éditeur l'underground musical japonais est très varié, donc on trouve ici un peu de tout: Du noise, du rock, de l’expérimental, drone, psyché, metal, punk et autres.
A l'interieur du sushi, on trouve pas mal de chroniques, des interviews de ACID MOTHERS TEMPLE et TUSHIMAMIRE, et des articles (BORIS, les groupes japonais féminins, le visual kei et le Boadrum 77 (Un concert géant avec de nombreux batteurs)).
Les 44 pages A5 sont assez remplies, niveau visuel ça va, par contre je reprocherais un petit manque de profondeur (L'éditeur semble être sous l’émerveillement, ceci expliquant celà). Il semble avoir plus de choses à dire quand il touche aux groupes plus connus comme MERZBOW ou CORRUPTED. Peut être plus à prendre comme une source d'infos objectives, écrites en anglais. Ce zine pourrait être sympa pour ceu

23/08/2012

CATAPULT THE SMOKE "Unearthed" CD. 2009.


Le premier album de ce groupe suédois est vraiment pas mal.
Imaginez du stoner souvent proche de KYUSS (Plutôt l'album "And the circus...", avec des guitares assez basses et d'autres plus aiguës ou "lumineuses"... Mais moins mélodiques), avec des réminiscences des anciens disques de CATHEDRAL version groovy (Mais pas trop), et du BLACK SABBATH (Ben oui... Mais en moins rock'n roll).
Notez néanmoins que les Suédois sont un peu plus métal que les formations de stoner en général, pour un côté plus lourd et épais. Par contre même si leur production est assez puissante et ronde, elle n'est pas métallisée, ce qui est pas plus mal.
Ils balancent souvent des riffs assez catchy qui rentrent facilement en tête, c'est cool. Au niveau de la composition on sent comme un certain bagage, pas que leurs morceaux soient touffus ou complexes, mais les riffs s’enchaînent bien.
Par moments la musique se veut plus pachidermique et on aborde le domaine du sludge doom, sans néanmoins tomber dans la marmite à bitume.
Les vocaux sont l'élément le plus sombre du spectre musical: Alors qu'en général ils sont assez "plaintifs", ou par moments plus hargneux, sur le deuxième titre par exemple on tombe carrément dans le doom traditionnel style "Tu te prends le destin dans la tronche".
Non, j'ai peu de reproches à faire à cet album qui passe comme une lettre à la poste... Et même si il est parfois plus épais, la fente de la boîte postale semble s'élargir à son approche (Ce qui est bon signe). Allez, il y a quand même la pochette qui pourrait être plus cool.

21/07/2012

FIREBIRD "No. 3" CD. 2003.

FIREBIRD "No. 3" CD. 2003. Bill Steer

Même si les deux premiers albums de Firebird n'étaient pas mauvais, et ne comportaient pas spécialement de côtés négatifs qualifiables de "défauts" sur le papier, je ne peux m’empêcher d'y ressentir un manque de quelque chose, d'un truc comme un feeling plus dense ou d'une chose confortable comme de la rondeur...
Puis vint ce troisième album qui comble un peu ce manque du "fin-fond de canapé".
Musicalement le style n'a pas changé, ça reste un rock années 70 assez tiède, et pas si loin du hard rock originel, avec des moments plus bluesy, des guitares un peu hendrixiennes, des touches pouvant rappeler le stoner ou des influs plus psyché sur les bords... Mais on trouve comme un feeling plus dense, quelque chose de plus palpable.
L'état d'esprit est cool, assez proche par moments du sens du terme "Cool" d'un point de vue adolescent, avec une part d'innocence, mais sans l’énergie incontrôlée.
Notez que même si d'un côté ce disque contient un truc en plus niveau feeling, de l'autre il ne comporte pas forcément les guitares les plus "catchy" ou les riffs les plus efficaces du groupe.
Par moments l'état d'esprit assez cool n'est pas si éloigné du dernier album de Carcass intitulé "Swansong" (Groupe dans lequel Bill Steer a joué et composé des morceaux de fou pendant un peu plus de dix ans), même si le style est différent car moins heavy metal et avec une production moins puissante.
Voilà, Firebird continuent de composer du rock 70's assez classe, et ce disque garde un peu ma préférence pour les raisons citées précédemment; Maintenant pas sur que celles-ci soient évidentes aux oreilles de tous, car sans être de simples nuances elles ne sauteront pas forcément au visage comme des attrapes souris en manque de gibier à croquer.

14/07/2012

MERCYFUL FATE - The live oath CDr. Bootleg

MERCYFUL FATE - The live oath CDr. Bootleg
J'ai toujours estimé Mercyful Fate et King Diamond, leur heavy metal bien joué et bien composé contenait souvent une bonne ambiance et pas mal de personnalité. Même si une partie des albums des deux groupes du Danois fou sont moins bons, le contenu restait assez classe et pas mal foutu.
Alors pour changer un peu des albums studios officiels, je vais cette fois ci m'intéresser à un bootleg... Cet objet indésirable pour les labels, mais très désiré par certains fans qui en veulent toujours plus :)
Celui dont je vais parler est un peu inhabituel au niveau du format: Alors que les vilains boots étaient souvent pressés sur CDs pros ou sur vinyles, il s'agit ici d'un CDr avec une jaquette pro... Allez savoir pourquoi.

La date d'enregistrement du concert n'est pas indiquée, mais vu les morceaux mis en avant dans la track list, et le son de batterie assez aigu (Hein monsieur Snowy Shaw?) il date certainement des tournées effectuées après l'album "Time", soit grosso-modo 1994-1995.
La track-list est pas mauvaise: On retrouve des morceaux cultes du groupe: "Curse of the pharaohs", "A dangerous meeting", "Come to the sabbath" ou "Satan's fall", et d'autres tirés des enregistrements récents de l'époque: "Nightmare be thy name", "My demon", "The bell witch" ou "Is that you melissa", pour un total de 11 pistes (Plus une intro). J'aurais préféré plus d'extraits des premiers albums, mais ça reste pas mal quand même.

Au niveau du jeu des musiciens pas de soucis, tout est joué proprement et sans pain apparent. Sans être chirurgical c'est d'un bon niveau.
Au niveau de l'enregistrement en lui-même, le son est très clair, on entend bien distinctement chant, guitare et batterie. L'absence de grésillement ou de perturbations me laisse penser que ce fut enregistré directement sur la console (Et comme il y a rarement des micros d'ambiance quand c'est pas officiel, on entend peu le public). Néanmoins j'aurais aimé que la production soit un peu plus heavy, avec un peu plus de basses (Et une batterie moins aiguë, oui je n'aime pas trop le kit de Snowy Shaw) ça aurait été plus cool pour rentrer dans l'ambiance, plus peinard à écouter.

Le bootleg étant un peu un objet de collection, examinons le disque reposant entre mes mains:
La pochette est plutôt cool, ses couleurs collent bien à l'atmosphère du groupe; Par contre pour le reste c'est le minimum syndical: Pas de livret intérieur, pas d'information autre que la liste des morceaux... C'est un peu léger et c'est dommage, quelques photos auraient embelli l'ensemble et amélioré le potentiel de collectionnabilité du truc..

Conclusion: Même s'il n'a pas été enregistré à la période la plus passionnante de l'histoire de Mercyful Fate, et qu'il comporte des points qui auraient pu être améliorés sans trop de difficulté (Comme le visuel, hors pochette), ce bootleg a un son de meilleure qualité que la moyenne et donne une impression plutôt pas mal. Après reste à voir si les collectionneurs de bootlegs feront l'acquisition d'un objet en CDr (Même s'il est muni d'un autocollant en couleur et d'une pochette imprimée en usine), et là j'ai comme un doute velu...

ANTOINE BRUMEL - "Missa Et ecce terrae motus - THE TALLIS SCHOLARS" CD. 1992

On est ici en présence de musique exclusivement chantée, composées de différentes couches de voix féminines et masculines s’entremêlant les unes dans les autres.
Dans les moments les plus "touffus", le changement constant de notes donne une impression intéressante, comme une sorte de masse informe en constant changement et composée de nombreux petits éléments. Dans les moments les plus calmes on pourrait penser aux divers courants traversant un liquide, mais de façon toujours fluide et jamais brusque.
Je trouve intéressant le fait que le tout sonne bien et mélodique, mais que justement aucune mélodie ne ressorte et qu'il soit assez difficile d'en détecter une (Dans les moments les plus touffus ça peut être assez "déconcertant").
Je serais un peu tenté de comparer l'impression de changement constant à ce que je ressentais à une époque à l'écoute des 2ème et 3ème albums d'Emperor (Black metal symphonique), mais on en est loin au niveau de l'ambiance et de l'état d'esprit. La musique ici présente est calme, sans soubresauts ou passages rythmés (Au contraire d’une partie d'autres compositions classiques). Pour rester dans l'univers connu des métalleux, l'état d'esprit des compositions d'Elend est plus proche, mais sans le côté torturé et sans la tempête.
Les images qui ressortent de l'écoute m'évoquent le calme, voir l'atmosphère de recueil d'un monastère (Une forme d'austérité en moins), d'un petit lac caché au milieu d'un bois, ou de courants sous terrains assez calmes (Pour certains moments plus "sombres").
J'aurais quand même aimé que les moments plus touffus soient un peu plus présents, mais c'est une découverte intéressante et assez surprenante. Se plonger dedans a des vertus assez apaisantes.

DECREE - "Moment of silence" CD. 2004

DECREE - "Moment of silence" CD. 2004. Indus metal
Tiens voilà un enregistrement intéressant, à la croisée du vieux métal indus et de l'electro industriel, le tout avec une saveur et une ambiance typées 90s.
Alors que le fond, ou l'ambiance chaude et assez apocalyptique rappellent "Streetcleaner" de GODFLESH ou "Desensitized" de PITCH SHIFTER, la forme est un peu plus variée et emprunte les différentes voix qui correspondaient au mot "industriel" dans les années 90 (Du moins pour les métalleux), tout en injectant des influences un peu plus modernes niveau electro et pas mal d'interludes dark ambiant.
Même si quelques morceaux lourds viennent étaler la déchéance post-nucléaire, l'ensemble des titres est assez rythmé (Un peu plus que les premiers Godflesh) avec par exemples des beats assez groovys et stricts à la FRONT LINE ASSEMBLY ou des rythmes jungle assez durs.
Certains pourraient aussi entendre du MINISTRY époque fin 80s/ début 90's (Sans le côté thrash metal), d'autres un peu des premiers WUMPSCUT, ou un peu de SKINNY PUPPY pour des touches "psycho" (En version moins tordue), mais ce ne sont pas les éléments qui ressortent le plus.
La technologie et les samples sont ici utilisés d'un façon assez 90's, on trouve peu de déballage technique, les samples et arrangements electro sont assez discrets, et donc c'est meilleur à écouter quand on est dans une phase plus "ressenti" que "réfléchi".
Quand ils sont présents, les vocaux sont souvent distordus: Une partie dans les graves et d'une façon assez acide, une autre de façon plus criée et saturée. Il y a aussi des phrases parlées de façon assez déshumanisée. Sinon les guitares dissonantes à la Godflesh reviennent régulièrement.
Je dirais qu'on trouve un peu trop d'interludes ambiantes à mon goût, et que la fin de l'album est un peu moins développée, plus "dépouillée", tout en restant plutôt cool.
Sans être au même niveau que les meilleurs albums du genre sortis dans les années 90, cet enregistrement n'en est pas si loin et comporte de sacrés morceaux ou de très bonnes ambiances. Il a de fortes chance de plaire aux fans des premiers GODFLESH et de cette vague de groupes qui sortaient des albums de métal indus qui rimaient avec instinct profond, délire post nucléaire, visions apocalyptiques prémonitoires et domination de la machine sur l'être humain. La guerre pour la survie n'est pas terminée.

16/05/2012

WRETCHED "Black ambience" MCD. 2009

WRETCHED "Black ambience" MCD. 2009. Metal

Mets ton doigt dans mon stoner.
Wretched ne sont pas un groupe tout neuf, ils avaient sorti quelques albums dans les années 90, pour s'endormir plusieurs années, et ensuite revenir durant le nouveau millénaire avec ce mini CD.
Quoique vendu par le label comme un groupe de doom influencé par le Black Sabbath période 70's, je serais plus tenté de rapprocher leur musique du stoner pour éviter les confusions avec des choses extrêmes ou pesantes.
On est en présence de quelque chose de groovy, au tempo moyen; L'atmosphère est assez cool, avec des penchants assez sombres.  Les influences Black Sabbath au niveau du jeu de guitare sont claires, ça groove et ça cherche le ronflement, mais ce dernier prend un côté un peu plus technique et est un peu plus porté sur une forme d'efficacité rappelant certains groupes de metal US des années 90 (Tout en donnant une impression moins plastique). Ainsi on est pas très loin du premier Stone Temple Pilots, non seulement pour le côté assez "heavy moderne" de l'époque, mais aussi pour ces passages de guitare ou WRETCHED prennent une dimension plus profonde: Les moments les plus mélodiques avec notes de guitares flottantes et sombres, ou désabusées, c'est quelque chose de vraiment pas mal! (Que le groupe utilise malheureusement sur un seul titre). Le chant est assez influencé Ozzy, en moins mélodique ou hystérique.
Je noterais que le premier titre contient à la fois des consonances plus doom (Riffs, solos), des influs plus sombres (Stone temple pilots cité précédemment), alors que les deux suivants sont plus relaxs niveau atmosphère.
Le rendu global est pas mal, mais le groupe pourrait élargir son côté ronflant avec une guitare un peu moins technique. WRETCHED a le potentiel de mettre le doigt plus profond dans le stoner/ doom et de faire voyager l'auditeur sur plus qu'un titre. Gardons un œil sur la fumée sortant de leur trou. 

09/05/2012

CA PUE LE CRAME zine #1 (2011)


J'ai cru l'espace d'un centième de secondes qu'il s'agissait d'un zine spécialisé dans le punk accéléré (Ou "Grind" pour les intimes), mais les processus de mon cerveau sont repassés dans l'état "Démarré" (Surtout celui nommé "Comprendre.exe") et en fait on trouve surtout du core au sens large: Punk, hardcore, grind, sludge, crust et dérivés.
J'ai lu des chroniques de disques, de fanzines, voir de concerts. Quelques interviews qui rendent pas mal et dépassent la dizaine de questions (La phrase du jour par THE BORING qui, se demandant s'ils ne prêchent pas que les convaincus, soit une partie du public présent, se disent que "Si personne ne prêche les convaincus, est-ce que les convaincus ne vont pas se laisser dé-convraincre?").
C'est un zine à base punk, ca se sent un peu dans le ton et une partie des idées, mais heureusement c'est pas trop "militant". (Pour ceux que ça intéresse, il y a un article sur le travail dans les prisons).
J'aime le fait que le zine soit ciblé musique, et qu'on ne trouve pas de trip egozine facebookien (Parce que bon, un Facebook suffit, pas besoin de l'imprimer en "bonus"...). 60 pages A5, présentation plus ou moins cut'n paste.
Voilà, quand ça pue le cramé c'est qu'il y a sûrement des flammes, alors arroses les avec une bière.

26/02/2012

BOOTBOYS KULTURE zine #2 (2011)

Bootboys kulture, ou la culture des garçons qui aiment rebooter les Pcs? Les faire vicieusement redémarrer en plein traitement d'un logiciel ultra lourd pour bien faire planter la machine, ou pire faire un petit redémarrage forcé en pleine défragmentation histoire de perdre quelques fichiers... Hum, non ça a plus à voir avec les grosses pompes portées par les punks et les goths... C'est utilisé comme symbole pour représenter la culture alternative "thrash" au sens large. Derrière ce nom ne se cache pas une initiative commerciale et professionnalisante ridi"culte", mais un fanzine qui regroupe principalement deux auditeurs assez branleurs, aux goûts assez différents: Alors que l'un est très branché punk, l'autre a des goûts plus variés, de l'indus au rock, en passant par le métal et ce qui est "alternatif".
Le forme et le fond ne sont pas très différents des autres fanzines: Chroniques de disques et zines, interviews, live reports, jeux à 0,69 euros, plus quelques bédés faites maison, le tout édité sous word avec quelques images ici et là (Pourquoi pas mettre plus de dessin ou de copier/ coller dans les marges?), le ton est assez relax et ma rappelle quand j'étais en fin de lycée, ou début de BTS, sur fond de culture alternative et dark au sens large.
Mais on trouve quand même beaucoup de punk, soit plus de 50% du zine... J'aurais tellement préféré qu'ils mettent plus d'indus, plus d'éléctro, ou du stoner... Je suis sur qu'ils peuvent y arriver, il suffirait d'attacher à une chaise celui des 2 contributeurs qui a une crête, et l’empêcher de toucher au Pc...
Adresse postale: Je ne sais pas ou elle est passée (Mais c'est en France).
Adresse mail: bootboyskulture(at)gmail.com
Adresse web: http://bootboyskulture.free.fr

26/01/2012

FREAK OUT zine #3 (2011)

Une fosse à purin, même avec une couche de parfum par-dessus, ça reste une fosse à purin... Avec ses morceaux de gloire et ses boulettes fumantes.
Ce fanzine ne pue pas, au contraire, je le trouve même assez sympa dans son format A3 sur papier journal et avec son contenu assez éclectique situé quelque part entre punk, rock, hardcore, noise, expérimental et ce qui peut s'en approcher (Mais d'une façon assez underground).
Les interviews sont pas mal, notamment celle de la boutique GRAND GUIGNOL sur Lyon ou le gérant explique ses activités de libraire de livres (A l'ancienne). On en trouve aussi d'autres de LEBENDEN TOTEN (Hc), SHELLSHAG (Sorti de rock indie), MONOPOLKA (Noise), DISTORT (Punk hc), THE CHOSEN FEW (Punk), TERRE NOIRE (Edition artisanale de livres), COUNTERFEIT GARBAGE (Zine hc), TAULARD (Synth punk, newwave), LA VIDA ES UN MUS (Label punk hc), TYVEK (Punk, post punk). Plus des chroniques de disques et de fanzines.
Bon, ça fait un peu beaucoup de punk/ hc pour moi, mais rien que certaines pages comme celles contenant GRAND GUIGNOL font que l'ensemble vaut assez le coup.
Niveau visuel tout est tapé sur Pc, de façon assez sobre mais aussi suffisamment illustrée. Ca me rappelle un peu certaines zines ricains d'il ya 10-12 ans, peut-être à cause du papier journal.
Lecteurs de zines, éditeurs de zines, la fosse à purin vous remercie chaleureusement.
c/o FREAK OUT!, 11 rue Chalopin, 69007 LYON.
http://freakoutzine.tumblr.com