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14/11/2007

SUPER TIMOR "Cauchemar d'esque" CD. 2006


Super timor est un groupe évoluant entre Sludge, stoner et doomy, étalant son épaisseur et sa lourdeur comme on répand la confiture à la framboise sur de grosses tartines de brioche encore chaudes... Mais attention, ici on ne se presse pas pour tout engloutir de suite et se faire exploser le bide, non... On prend son temps pour étaler avec plaisir le beurre de façon presque gourmande, imaginant le résultat final dans le palet et en attendant doucement que celui-ci fonde, puis, on fait glisser la fameuse framboise  avec le couteau comme on caresserait sa chère et tendre avant le moment crucial... Doucement... Doucement... Mais pas trop! En effet, au milieu de titres pouvant rappeler le premier KYUSS ou du EYEHATEGOD avec un côté AUTOPSY (Pour quelques ambiances ou arpèges mystérieux) on retrouve quelques accélérations plus punk qui aèrent le coït confortable... Et je ne peux m’empêcher de penser qu'il y a quelques influences grunge ronflantes par-ci par-là, tout comme un petit côté space 70s...
Apparemment le groupe ne se prend pas la tête, je citerais pour exemple le nom des titres, ou un solo inspiré de la panthère rose (Qui se dissimule sur le 2ème titre avec quelques rires narquois). Le chant relativement crié pourrait déplaire à certains qui préféreraient quelque chose de plus confortable.
Bon c'est un album agréable, mais au delà de plusieurs idées bien senties (Comme le riff d'intro par exemple) il n'y a pas tellement de choses vraiment marquantes avec un grand M... Peut-être car le groupe aime rester en ronronnement automatique sur la lourdeur, et que je n'en suis pas particulièrement fan à la base... Mais je suis convaincu que le style pourrait être épaissi grâce à quelques polyphonies et dissonances supplémentaires... Sinon certains titres vers les 2/3 de l'album me semblent moins bons (Je parle bien des morceaux de l'album, pas de la démo précédente qui fait bonus à la fin du CD). Et puis on entend pas bien la grosse caisse... Sinon l'artwork est super!
SUPER TIMOR n'a pas la prétention de renouveler quoique ce soit ou de trouer des culs, ils se contentent de faire leur musique avec plaisir et vu le résultat cool c'est déjà pas mal...

11/11/2007

MOTHRA - Interview (Noise industriel, Japon)



1. Salut ! Comment se porte MOTHRA? Pourrais-tu faire une petite introduction pour nos lecteurs ignorants?

Salut! Merci de t’intéresser à MOTHRA. J’espère que tu aimes les bruits et percussions métalliques de mon projet!


2. A la visite de la page de MOTHRA, c’est claire au premier coup d’œil qu’on va entendre quelque chose de dur et de brut! Le visuel est vraiment industriel, de nombreux groupes actuels oublient cet aspect… Qu’est-ce qui t’a décidé à jouer un type de musique si froid et brutal? Considères-tu ta musique comme old school? Comment définirais-tu ton style?

Quand j’ai découvert Einsturzende Neubaten il y a de nombreuses années, j’ai décidé d’intégrer des percussions métalliques dans ma musique. J’essaie de créer un chaos industriel original, plus destructeur que l’industriel old school. Je suis aussi influencé par la musique Japonaise, comme Hnatarash, Hijyokaidan, Incapacitants, Pain jerk etc..


08/11/2007

MUSSORGSKY - Pictures at an exhibition/ Night on the bare mountain CD. 1988.


Des œuvres peu nombreuses composées par Mussorgski, "Night on the bare mountain" et "Pictures at an exhibition" semblent être les plus intéressantes et inspirées.
Ce CD sorti par NAXOS (Fournisseur d'enregistrements corrects pour un prix défiant toute concurrence) serait donc l'objet à posséder, ou du moins à écouter.

"Pictures at an exhibition" est une longue pièce remplie de quinze parties plus ou moins intéressantes, explorant des thèmes très variés. L'avantage de pouvoir appréhender chacune séparément, ou comme un ensemble, le tout étant plutôt bien agencé et varié.
On notera "Gnomus" qui offre des passages assez sombres (Comme venants de l'abysse), avec un petit côté illogique dans la construction qui pourrait faire peur, ou du moins surprendre l'auditeur.
"Bydlo" prend la forme d'une marche macabre vers un combat perdu d'avance, à moins qu'il n'ait déjà eu lieu et qu’on compte les morts…
"Ballet of the chickens" est amusant et reflète bien la danse des poulets de par le côté sautillant...
"Samuel Goldenberg & Schmuyle" revient dans le plus "tragique", dans des souffles plus massifs, et nous laisse entrevoir le côté très strict et sans pitié d'un souverain au contact fatal, ainsi qu'une certaine tristesse mêlée à de la détresse qui se voit par la suite menacée...
"The hut on fowl's leg" est plus basé sur les percussions et offre plus de dynamique. On évolue d'un démarrage d'éléphants (ou d'une armée ?), vers une sorte de voyage magique prenant une grandeur presque souveraine, pour passer dans une sorte de tragédie... Et tomber dans une fausse quiétude qui se voit doucement diluer dans une légère inquiétude pour lentement revenir sur le même thème en percussions...
En fait l'ensemble de "Pictures..." est plus symphonique et léger que les quelques morceaux cités... Les titres restants ne sont pas moins bien composés ni dénués d'intensité émotionnelle, mais ils ont moins d’impact sur le chroniqueur qui trouve que certains prennent trop un goût de promenade ou de chose "gentille".

Puis voici "La nuit sur le mont chauve" (Night on the bare mountain) qui fut sans doute la pièce la plus émotionnelle de MOUSSORGSKI, plus que "Pictures at an exhibition" qui a un goût d'inachevé en comparaison... Le morceau est plus dynamique, composé de façon plus passionnante avec d'assez nombreuses variations sur de grands thèmes... Les moments inquiétants ou de lourdeur sont plus puissants, les passages évoquant la course sont plus visuels et entraînants... Le titre est peut-être un peu long pour une écoute en canapé, mais le tout doit être excellent une fois joué par un orchestre complet, le côté visuel aidant...

En fait il y a pas mal de bonnes choses chez Mussorgski, mais je lui reprocherais le manque de rythmiques, de percussions et de cymbales généreusement “crashantes”, car certains moments pourraient être bien plus percutants et inquiétants... Certains titres semblent également un peu décousus, ça vient peut être de mon oreille pas particulièrement expérimentée, ou du fait que le compositeur a laissé pas mal de choses inachevées après sa mort et que Ravel a du en réarranger...

Ce CD contient également 2 œuvres de Borodin ("In the steppes of central Asia" et "Polovtian dances"). La première ne m’impressionne pas trop... C'est plus long, aéré, symphonique, suivant des thèmes plus positifs... Par contre la deuxième contient son moment de bravoure, enchaînant sur pas mal de puissance et de grandeur, ainsi que sur quelques moments sympas... Il y a des bons moments...

04/11/2007

DEE N DEE Interview - Indus metal

DEE N DEE Interview - Indus metal


DEE N DEE Interview 2007
INDUS METAL
 

1. Salut! Quoi de neuf chez Dee n dee? Ca fait un bout de temps que je n'ai pas entendu parler du groupe, je pensais même que vous aviez splitté... Mais apparemment c'était juste du à un site Internet HS...

Carl : Eternel problème de line-up, de local de répète…Mais oui on est toujours là, on a toujours la niaque! Et en plus on prépare un album qui sortira fort probablement en octobre 2007 !! Là, on est encore en train d’enregistrer au Redstudio chez Olivier, bassiste de No Flag… On a composé de nouveaux titres et arrangé d’anciens avec Loïc notre nouveau batteur! Y’a toujours des machines, mais ce ne sont plus des structures complètes comme avant… On a redécouvert le plaisir de composer avec un batteur…

Zaz : Eh bien oui, on est toujours là. Le site a été supprimé par le fournisseur d'hebergement, en attendant on a ouvert une page sur myspace histoire de rester présent sur la toile