28/12/2009
NAPALMED/ MERZBOW: "Crash of the titans" Split CD. 2001.
Des pubs et chroniques relatives à cet album commun ont couramment circulé dans l'underground grind/ métal extrême il y a quelques années, ce split CD semble même y être devenu assez "culte"... Peut-être car "NAPAL MED", le label du projet "NAPALMED" (Oui, c'est le même nom avec un espace de différence), y a toujours été actif avec pas mal de flyers ou de contacts… Apparemment le travail ça finit parfois par payer...
MERZBOW joue ici un harsh noise abrasif assez dynamique et un peu industriel. Les tubes de saturation sont poussés à fond, ce qui donne pas mal de puissance aux sons bruitistes qui varient en fréquences et se voient coller quelques boucles industrielles old school (Sur la 1ère piste) pour accroître le sentiment de stress et d'agression (Qui est plus tendu et élongué sur la 2ème piste). Pas mal de projets ont refait le même depuis (Une grosse partie des gimmicks actuels du style sont d'ailleurs présents) mais ça fait toujours son effet, il y a quelque chose de plus que la moyenne, et simplement quelque chose.
Pour NAPALMED, je n'ai jamais été fan et les derniers enregistrements CDr dans le style "vite éjaculé" m'ont quasiment dégoutté... Ce qu'ils proposaient ici était un peu mieux, c'était plus bruitiste et le spectre sonore était un peu plus remplis (Par du bruit, donc), mais hormis le fait de faire du bruit ou de l’expérimentation je ne vois pas trop l’intérêt de leurs pistes, rien ne m'accroche ou n’agresse particulièrement... A réserver aux fans de noise, donc.
Une particularité du split est d'alterner les pistes des deux projets (Un bout de NAPALMED, puis un bout de MERZBOW etc), ce qui pourrait aussi bien plaire que déplaire... Dans mon cas, ça permet de mieux faire passer les parties de NAPALMED, en les transformant en interludes préparant à celles de MERZBOW qui contiennent le plus gros de l’intérêt.
Un CD bien sympa qui contient autant de bonnes choses que de trucs dubitatifs. Même si ce n'est pas le Pérou, au moins on ne risque pas de tomber dans le gouffre qualitatif sans fond des démos noise que je reçois parfois... DARTY, le contrat de confiance : C’est pas de la grosse daube.