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26/01/2010

ONT ROAD zine #12 (2009)

Encore un fanzine punk, c'est à croire que les punks sont une des rares espèces d'auditeurs musicaux à perpétuer ce format...
Celui-ci se situe entre egozine qui raconte sa vie durant les voyages et zine musical plus classique avec chroniques de disques, de fanzines ou de concerts (Manic street preachers, Sotatila, Hero dishonnest, Ruidosa immundicia). Les "travel reports" sont assez longs, les kros de concerts de taille normale tout comme celles de musique
C'est écrit en anglais, format A5. Apparemment le nom du zine est une contraction de "On the road" et c'est vrai que l'éditeur a l'air cramé de voyages (Quelque part je trouve surprenant qu'il sorte un zine, car j'associe ce format avec les gens sui passent beaucoup de temps enfermés).
Voilà, les amateurs de punk et d'egozine trouveront peut-être O.T.R sympa et rafraîchissant (Ca a l'air décent dans le style), les autres continuez de cliquer.

STRENGTH THROUGH DESPAIR zine #2 (2009)

Je me suis procuré ce fanzine car l'impression résultant de son nom et de ceux des groupes interviewés me laissait penser à un contenu assez éclectique (Et un peu dark?), mais non, paf, c'est un zine anarcho punk crust.
Au sommaire, il y a des interviews correctes qui pourraient être sympas pour les amateurs du style (Spanner, Deadly pale, Malstrom), des chroniques de disques (Pas d'avis, je n'en connais aucun, c'est underground avec un grand "U" qui résonne comme dans "Uh Uh Uh", ou comme avant le monopole du click), et différents articles dont un sur l'hygiène naturelle (Eliminant les toxines emmagasinées chaque jour) que j'ai trouvé sympa, ou par exemple un autre sur les "Confessions d'un ex nazi".
J'ai aimé le fait que les différents articles soient plus basés sur une volonté de réflexion que de propagande, et qu'il n'y ait pas trop de politique. En fait l'éditeur semble assez ouvert d'esprit, mais peut-être moins pour la musique...
S.T.D (Qui correspond aux initiales de "maladie sexuellement transmissible" en anglophile) est un fanzine écrit en anglais, de format A5, contenant 56 pages, qui pourrait être sympa pour les punks ne s'étant pas fait zombifier la cervelle par le "A" encerclé (J'imagine).

SPLIZZ zine #65 (2008)

C'est peut être une interprétation personnelle qui me renvoie à l'époque ou je traînais sur une plage avec d'autres ados qui fumaient des trucs pas très catholiques et assez chargés (Pwarf...), mais le nom de ce zine ressemble à la contraction de "Splif" et "Please"... Serait-ce une demande à peine voilée d'approvisionnement en choses vertes qui font rire? Je ne pense pas, car le contenu du zine est assez clean, aussi bien au niveau du contenu que de la mise en page (Faite sur Pc avec quelques images).
Les styles abordés tournent autour du rock, du métal assez actuel et du hardcore pas trop méchant, avec apparemment une volonté de soutenir les groupes actuels.
Les 56 pages A5 contiennent quelques interviews (As I lay dying, Atreyu, Horse the band), pas mal de chroniques de disques, ainsi que des poèmes et quelques résumés de concerts.
Les interviews qui sont relativement assez longues ont été faites en direct, ça permet d'avoir un côté assez réactif, mais la mise en page sous forme d'article ou questions et réponses sont mélangées n'est pas top (Je m'y perd); J'avoue n'avoir pas été passionné, peut-être car les questions visent surtout l'actualité des groupes ou car leur musique ne me branche pas plus que ça... Les chroniques assez nombreuses sont assez fraîches, elles semblent vouloir coller à l'actualité, mais sont un peu courtes et font parfois un peu promozine dans la façon dont c’est tourné...
J'ai l'impression que ce zine pourrait plaire à certains amateurs des styles concernés, en faisant office de  colporteur d'actualité et d'information, mais je trouve aussi qu'il manque de personnalité (Hormis la présence de poèmes)... Pour avoir un avis plus clair, il faudrait que je lise un autre numéro contenant plus de groupes que je connais.

INCOHERENCE zine #5 (2008)

J'ai entre les mains un fanzine (anglophone) qui est cette fois plus ciblé Grind, punk Hc et avec des touches de musique expérimentale à tendance noise.
L'état d’esprit reflète un certain côté punk, mais le lecteur n'est pas submergé par les opinions ou les articles de réflexion. Il est ici question de musique, durant des interviews plutôt courtes (Les questions sont assez brèves, donc la longueur dépendra de la motivation et du déficit en interview de la victime) dont KRAP NEK, ESPERANZAVIVA, NATHAN SURFACE et SPOONFUL OF VICODIN. Il y a aussi des flyers et pas mal de chroniques descriptives qui vont plutôt à l'essentiel, le tout mis en page d'une façon cut'n paste assez cool. Ce zine pourrait plaire aux fans de punk/ Hc et grind underground qui cherchent des infos; Comme ce n'est pas vraiment mon truc, je conclurais simplement en disant que j'aimerais des interviews généralement plus longues. L'éditeur fait aussi un tape label et apparemment il aime les échanges.

ROBOTS AND ELECTRONIC BRAINS zine #17 (2008)

Une couverture avec un dessin de bouc imprimé sur papier rouge... Un nom robotique qui a un arrière goût de science fiction... J'ai l'impression que les éditeurs de ce fanzine aiment brouiller les pistes. Pour donner un avis sur la personnalité du zine, je ne saurais pas faire ressortir un style musical principal comme ça parle apparemment de tout... C'est un zest troublant pour le vieux con latent qui sommeille en moi et qui reste assez attaché aux zines spécialisés et qui creusent dans une direction bien précise, mais ce n'est pas un défaut en soit. Donc R.A.E.B contient beaucoup de chroniques de styles très variés, avec pour particularité le fait que ça reste dans l'indépendant et l'underground, donc je n'ai pas souvent entendu parler de ces groupes... Youpi! Les chroniques en questions sont assez concises, disons plutôt qu'elles ne sont pas très longues et gardent une approche informative, parfois c'est rapide parfois ça va.(Faut dire que quand on fait un zine papier, faut faire un minimum attention à la longueur (N'ayant pas sorti de zine depuis un bail, je me suis amusé à faire des mises en page avec des chroniques écrites sans contraintes de longueur (Qui me semblaient pas pourtant bien longues) et quand on voit le nombre de pages final ça fait un peu mal))... Enfin, le point le plus fort du zine à mon avis réside dans les interviews, et spécialement celle de PUBLIC ENEMY qui assez longue revient sur l'état d'esprit du hip hop des débuts et montre combien cette scène pouvait être passionnante (Ok, ça ne plaira pas forcément aux "Anti-c'était-mieux-avant"... Mais quand c'était vraiment mieux avant, même avec un effort honnête pour apprécier le truc actuel, on fait comment? Think about it)... Il y a aussi d'autres inties avec LISTEN WITH SARAH, NOSFERATUD2, GOLD BABE d'une longueur au moins correcte. J'ai oublié de parler de l’aspect visuel: Le zine est au format A5, contient 40 pages mises en pages de façon sobre sous Winword. Voilà, on a pas ici la révélation prémenstruelle du semestre dégoulinant, mais le zine se tiens pas mal et contient son paquet d'infos qui lui donne plus de gueule que la moyenne des mini zines A5 qui circulent par voie postale...
c/o Jimmy Possession, 133 Green End Road, Cambridge, Cb4 1rw, ROYAUME UNI.
http://www.robotsandelectronicbrains.co.uk

LA MINE zine #24 (Juillet/ Août 2010)

Même si mon ami Google analytics me dit que les chroniques de fanzines font partie des pages les moins visitées de ce site, je continue… Y’a pas marqué vendu qui se laisse trop influencer par la demande!
Cette fois ci on est partis avec un fanzine qui n’en est pas vraiment un, LA MINE fait plus partie des promo-zines régionaux, si vous voyez ce que je veux dire, la plupart des 24 pages A5 sont principalement ciblées sur des groupes de la région picarde qui jouent un peu tous les styles (C’est indiqué « Musiques actuelles »), de préférence des groupes indépendants ou autoproduits pour leur donner un coup de pouce. Il y a donc quelques interviews (Ici YALLAH et PETER NIGHT), pas mal de chroniques de disques (Voir de concerts) dans une approche quelque part entre le journaliste motivé positif et la description, ainsi que quelques pubs (Faut bien payer l’impression papier glacé couleur, c’est un zine gratuit).
Je n’ai pas accroché à tout, c’est très varié, trop pour moi, et je ne suis pas non plus de leur région (Sympa d’avoir ce type de mag gratos pour découvrir des groupes régionaux sans devoir se battre avec Myspace), mais ils sont peut être un peu trop positifs par moments?
J’apprécie l’initiative, je me suis même abonné pour quelques numéros (Ca coûte le port), même si moi pas être compatible avec tout le contenu…
Contact par facteur: Asso Les Mineurs, 26 rue René Lefevre, 02240 Sissy.
Contact par click: http://www.fanzine-lamine.com

06/01/2010

MINISTRY - Interview 1993 (Indus metal)


PRIMUS - INTERVIEW 1993 (Fusion)

 


Interview tirée de DREGS Zine #8 (1993/ Grande bretagne)
Traduit de l'anglais


Ils sont très gros aux états unis, ces marchands de casquettes métalliques appellés Primus ont déchaîné leurs personnalités loufoques le dernier jour du festival de Reading et le grabuge qui s'en suivit fut une chose extraordinaire et impressionnante. Ils vont revenir en Angleterre pour en révéler plus au début 94. En attendant, retournons à Reading... Nous les avons rencontrés plus tard dans l'après-midi, le jovial et comique Les Claypool (Basse et chant) a d'abord parlé de leur été avec Rage against the machine sur la tournée Lollapalooza...


Claypol: Ouai, on avait dit à Tom (RATM) de venir jammer un peu avec nous, ça déchirait assez! De nombreux gars de Fishbone sont aussi venus jammer, tout comme Jerry Cantrell, mais Tom était le plus barge... Et Maynard aussi (Tool). Maynard sonne comme Mickey Dolenz sous acide et ressemble une version de Roger Daltrey revue par Hr Giger, c'est du moins mon interprétation. Il a de bonnes paroles de sagesse.