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09/12/2013

THE CRAMPS. Mini Interview. JADE Zine #1. Décembre 1991.

Les questionnaires façon "madeleine de Proust, c'est bien connu. Bon nombre de groupes ont subi les affres de cette pâtisserie journalistique. Que nenni! Nous ont révélé POISON IVY et LUX INTERIOR, "Nous. on ne nous l'a jamais fait"... A la bonne heure, répliquèrent les deux lurons de JADE devant leur cocktail déjà à moitié vide. Et c'est dons ce salon d'un grand hôtel montpelliérain que les CRAMPS burent le calice jusqu'à la lie... Comment ça elle est trop littéraire mon introduction? Et Proust alors? Y faisait du Rock peut-être I?... Toujours est-il qu'aux CRAMPS, ça leur a bien plu notre madeleine. Ils ont pu parler de choses un peu plus personnelles, et çà, pendant une tournée où on est obligé de ressasser cent fois les mêmes choses aux journalistes, sur son dernier album, eh bien çà, ça détend.

KING CRIMSON - Interview 1970 - Rock & Folk Magazine

KING CRIMSON - Interview 1970 - Rock & Folk Magazine
KING CRIMSON - Interview 1970 - Rock & Folk Magazine

Poseïdon, dieu des poissons.

Ils ont l'air terriblement jeunes, et pas malheureux de vivre. Robert Fripp ressemble à son nom, petit nez en trompette, petites lunettes rondes et grands cheveux frisés.
Noël Redding en bonne santé. Un journaliste anglais a écrit de lui qu'il ne parlait presque pas, qu'il ne prononçait que les mots essentiels d'une phrase, oubliant conjonctions, pronoms et tout le bazar. On est donc en droit d'être surpris de sa volubilité et de lui demander ce qu'il en est. Il relève la tête en riant, et le soleil fait étinceler ses lunettes de petite vieille. «Ça dépend de l'heure! Ce mec m'a pris au saut du lit, et j'étais encore dans les vapes pendant l'interview. Voilà comment on se fait une fausse idée d'un personnage».
La tête penchée sur l'épaule, l'air d'avoir seize ans, Peter Sinfield (Words and illumination) écoute en souriant, un verre de beaujolais au poing. « Bien sûr, que je fais partie du groupe. Je suis plus qu'un parolier qui travaille pour eux, je suis avec eux, comme eux.» C'est une notion assez nouvelle dans la pop music que cette apparition des paroliers non-musiciens mais néanmoins partie intégrante des groupes. Procol Harum fut sans doute le premier à employer cette méthode, d'autres ont suivi, dont King Crimson est le meilleur exemple.

04/11/2013

DEAD SEASON interview

DEAD SEASON interview - Metal

DEAD SEASON Interview 2013
METAL/ MODERN HEAVY METAL/ THRASH

DEAD SEASON interview - Metal

14/07/2013

NAILBOMB - Point blank CD. 1994.

NAILBOMB - Point blank CD. 1994.

Pays: Usa
Label: Roadrunner recs


Alors que j'avais 14 ans et que j'étais abreuvé de SEPULTURA, METALLICA ou IRON MAIDEN par Hard'n heavy et Hard rock magazine, je fus attiré par ce disque, surement à cause de la pochette assez intense et par le fait qu'un certain Max Cavalera (Vocaliste/ Guitariste de Sepultura) était un des deux membres principaux du projet.
Il faut remettre dans le contexte, à l'époque l'industriel était encore nouveau dans le monde du métal, et il suscitait encore beaucoup d'intérêt... Le mélange machine/ humain c'était encore quelque chose...
Et paf, le gros Max s'était enfermé plusieurs semaines dans un sous-sol délabré avec un certain Alex Newport (Fudge tunnel) pour nous sortir sur CD le contenu de ces semaines de détention: Un mélange assez destroy et revendicatif de hardcore punk bourrin à la DISCHARGE/ GBH, de thrash metal à la SEPULTURA (Sans le côté technique ou les influences brésiliennes) et d'industriel naviguant entre électro militariste froide et indus metal.
Bon, avec le recul le côté hardcore punk prend quand même beaucoup de place, je me souviens que l'album sonnait alors plus décalé et "indus", peut-être à cause de l'usage de la boite à rythme sur deux tiers des titres, des samples régulièrement insérés (On les remarque moins avec une oreille de 2013), de la basse saturée vrombissante, etc.
En fait les deux tiers des morceaux sonnent comme assez efficaces, dans le style hardcore punk ou thrash brut de décoffrage et revendicatif, avec vocaux gueulés ou corrosifs, avec souvent un refrain accrocheur, et des samples pour enrober le tout. Puis, le tiers restant est plus indus, soit dans une froideur et une rigueur "militariste" proche des premiers LAIBACH, soit dans un style tantôt guitare samplée/ tantôt thrash indus plus proche de MINISTRY, soit dans quelques beats assez froids qui pourraient rappeler "Pretty hate machine" de NIN (Mais sans le groove ou la chaleur relative de certains disques electro indus: Ici on sent le béton, la poussière et la détention en monochrome).
Les samples ne font peut-être plus le même effet en 2013, mais quand j'entendais ça en 1994 j'étais très enthousiaste, c'était génial et peu de monde samplait encore vraiment...
Pour vous remettre dans l'ambiance, je dirais que ces samples étaient tantôt bruitistes, tantôt des séquences de vocaux parlés, tantôt des cris de souffrance saturés, tantôt des explosions...
En réécoutant le disque, je visualise les musiciens enfermés dans un sous-sol bordélique remplis de cartons, de choses hétéroclites et de cannettes vides, dans une atmosphère poussiéreuse et enfumée, occupés à enregistrer le tout sur un 8 pistes en poussant sur les amplis qui grésillent (J'en rajoute un peu).
Je me dis que cet album avait peut-être fait son effet sur mes oreilles car j'avais 14 ans: Même si certains morceaux sont efficaces, d'autres sont un peu basiques voir simplement communs.
Certains auditeurs seraient surement tentés de dire que NAILBOMB était juste un projet de plus, mais j'en garde un souvenir tellement bon (Meilleur que "Chaos AD" de Sepultura, sorti à la même époque) que je ne peux m'empêcher de penser que la démarche était sincère, que ce chemin n'était pas à l'époque spécialement balisé, et que les musiciens avaient ici quelque chose à dire.
C'est peut-être un des derniers albums dont la démarche soit la plus honnête pour Max Cavalera, avant que le "succès" et la routine ne dénaturent (Un peu ?) les motivations (Comme souvent).
Voilà, "Point blank" est un album qui m'avait beaucoup plu et dont j'avais même par moments abusé, mais comme dit précédemment tous les titres ne me font plus le même effet à l'heure actuelle. J'imagine qu'il n'a pas eu une grosse influence car on en entend peu parler, mais il pourrait encore bien botter des auditeurs aimant les choses destroy (Mais pas trop) et revendicatives juste ce qu'il faut pour caser un refrain accrocheur...
Par la suite NAILBOMB se sont produits en live pour quelques rares concerts, dont un qui fut enregistré et sorti sous le nom "Proud to commit commercial suicide", mais il ne m'avait pas trop plu (Je me souviens que le côté indus ressortait beaucoup moins, et que le jeu était un peu moins efficace, plus approximatif... Mais je ne possède plus ce disque depuis longtemps...)

TRICKSTER - "Emphasis on hardcore" MLP. 1996.


Pays: Pays bas
Label: Ruffneck Records


Le bon projet de techno Hardcore TRICKSTER avait sorti seulement deux MLps: "Whiteline" (Le plus dur et le plus sombre) et "Emphasis on hardcore".
Celui dont on va parler maintenant est un vinyle de trois titres, au style moins sombre et plus proche de la techno hardcore classique.
Alors même si la musique est plus classique, le tout reste quand même assez éfficace et bien rythmé, à base du fameux rythme binaire "Boom boom" couplé à quelques influs plus jungle.
Ca bouge assez, c'est motivé, mais le côté gabber est vachement moins prononcé: Les sons sont moins saturés et les thèmes sont un peu plus softs... Il y a un côté plus fun, un peu plus "festif" (Alors que sur l'autre disque c'était un peu la centrale nucléaire qui tremble), tout en restant assez bien senti dans le style Hardcore (C'est pas du happy hardcore plus "happy" que "hardcore" quoi). Je suis moins fan de ce disque, il est moins trippant que "Whiteline", mais dans le style c'est quand même assez efficace.

KMFDM - "Ruck zuck" CD. 2006.

KMFDM - "Ruck zuck" CD. 2006.

Pays: Usa
Label: Metropolis


Chronique express. Dans cette chronique TGV nous allons aborder la livraison habituelle en remixs de KMFDM.
Le disque commence bien avec "Free your hate", un assez bon morceau metal indus, aux guitares assez ciselées par informatique, avec une ambiance assez 90's, un refrain accrocheur, et une fin de titre qui monte en intensité! Pas mal du tout... Cool!
Puis ensuite on doit faire le tri avec la pelle et le tamis. "Hau ruck" se laisser écouter, le style se rapproche du Rammstein des débuts pour le côté binaire/ bourrin, mais en plus électro. "Professionnal killer" est Ok dans le style électro rock/ dark électro, mais sonne de façon assez habituelle et comporte un rythme assez binaire. "WWWIII" est pas mauvais avec un traitement des guitares sympa, mais aussi un effet de "vocodeur" assez chiant sur les vocaux.
Au final, parmi les 9 pistes seule la première vaut vraiment le coup, pour le reste on trouve quelques titres pas mauvais, du dispensable, et de l'inutile... Et malheureusement, même quand les pistes ne sont pas mauvaises la tendance est régulièrement au rythme binaire, aux samples pas trop trop techniques ou aux influs un peu trop trance ... Donc à écouter en musique de fond pour faire autre chose ou se motiver à faire le ménage (Je me dis que les amateurs de "dark electro" doivent déjà avoir pas mal de CDs pour faire le ménage).
"Ruck Zuck" aurait pu être un CD single de 2-3 titres intitulé "Free your hate", ça tombe bien je l'ai trouvé chez NOZ pour un euro :-)
On arrive en gare, je vais devoir débrancher...

23/04/2013

TERRA FIRMA "Harms way" CD. 2001

TERRA FIRMA "Harms way" CD. 2001. Stoner

Pays: Suéde
Label: Steamhammer


Stoner sans être suiveur, hard sans être "dur" à écouter, heavy mais pas écrasant, un peu psychédélique mais pas trop, TERRA FIRMA proposaient un bon disque.
Bien sûr on retrouve ici des influences Black sabbath, mais au contraire de pas mal de groupes du style "stoner" les suédois ont des bases hard rock/ heavy metal plus marquées, et par moments on pourrait presque les confondre avec une formation de heavy, si la production naturelle et le jeu un peu plus roots n'étaient pas là pour nous rappeler que les variétés principales de thé faisant l'objet d'infusions proviennent des années 70.
Ainsi, au milieu de ces sabbathitudes assez majoritaires, on peut ressentir la présence de guitares hard rock "croustillantes", d'influences rock'n roll plus proches de Motorhead que des années 60, de mélodies rappelant presque le heavy des années 80 (Notamment les tous premiers Iron maiden), pour un mélange hard rock/ stoner/ heavy qui se trouve être moins complétement retro et plus varié qu'il avait pu le laisser penser à la première approche. (Avec ce chant clair et assez "doux" pouvant rappeler de façon assez régulière un Ozzy moins parano).
Globalement la batterie est un peu plus dynamique que dans les styles de musique visant la lourdeur, quand le batteur se défoule on se rapproche du style de certains marteleurs de futs de hard rock des 70's qui mettaient le paquet (Je devrais dire le "sachet"?... De thé), j'imagine que certains arriveraient à parler de "jazz" en tirant bien fort sur la branche de l'arbre à thé... (Désolé, ce n'est pas une variété psychédélique!). Mais rassurez-vous, amateurs de musiques naturelles et non génétiquement modifiées, il est question de rythmiques plus complexes pour seulement une partie des titres qui restent facilement écoutables, même la théière à la main, et l'infusion dans l'estomac.
TERRA FIRMA avaient quand même le bon coup pour trouver des riffs qui sonnent bien, certains sont même assez catchys. C'est presque la coolitude qui t'attrapes par les deux côtés du slip, qui tire bien fort, et les relâche d'un coup pour que ça claque...
Mais non, en fait mon catchométre (Pour "catchy", rien à voir avec la gonflette, les simulateurs de combat, tout ça...) m'indique que le potentiel mémorisabilité est quand même inférieur aux meilleurs albums de KYUSS (Enfin, c'est un peu normal, non?). Je reprocherais au groupe d'être un peu trop speed par moments, un ajout de lourdeur et de rondeur supplémentaires aurait permis d'accentuer l'effet canapé dévorant qui t'écrases avec ses gros coussins pour mieux te caler et te faire voyager dans un monde parallèle saturé de couleurs et peuplé d'hippopotames du heavy et de rhinocéros du doom... Mais le groupe est peut-être un peu trop "hard rock" pour être stoner et arrondi à la fois...
Bon, une petite parenthèse, les suédois aiment aussi les passages acoustiques qui sonnent bien, et reposent les oreilles (On peut penser à du Kyuss typique), puis dans le même genre (Si je peux dire) il y a ce premier morceau en simili-tapping, simple comme un filet d'eau mais pourtant si agréable à écouter. (Je me surprends même à aimer une chose si simple).
TERRA FIRMA proposaient ici un bon album, qui n'atteignait peut-être pas les cimes de la ronditude du genre, mais on en est pas si loin (Vraiment pas si loin); Il y a de quoi plaire aux fans de hard/ stoner/ heavy qui aiment simplement quand c'est bien (Au sens premier du terme, ce qui est déjà assez énorme).
(Notez que cet album, c'était peut-être un peu du "retro" avant l'heure... Gage de sincérité?)
Depuis le groupe s'est dissout, et après plusieurs revirements et changement de projets, on retrouve actuellement certains des musiciens dans Atlantic Tide qui jouent du stoner cool.

26/01/2013

POSTHUMAN zine #5 (2012)


Posthuman est un fanzine musical underground hongrois, traitant de différents styles plutôt extrêmes situés quelque part entre le core et le metal: Cette fois ci on trouve pas mal de grindcore apparemment, mais aussi du hardcore, du metal plutôt old school (Genre thrash ou death), et quelques trucs plus expérimentaux (Comme le noise).
Le terme underground reprend ici le sens qu'il avait couramment il y a une bonne dizaine d'années, on trouve peu de contenu venant des gros labels et les groupes autoproduits ou labels indépendants (Avec un "I" plus que décoratif) ont une certaine place.
Les interviews me semblent assez longues, en général d'une longueur de deux-trois pages.
On trouve aussi pas mal de chroniques de disques, un peu de fanzines ou de films, et les touches plus personnelles qui faisaient qu'un fanzine en était un: Un article sur la bouffe en Hongrie, un délire sur la vidéo surveillance etc.
Attention quand même, le tout est écrit en hongrois, et comme on parle d'un fanzine papier monsieur Google translator ne pourra vous aider à déchiffrer, donc pour se faire une idée du contenu il faudra attaquer les pages à l'ancienne: Avec le marteau et le burin.
Au total, 64 pages A4. Mise en page faite sur Pc (Assez variée pour ne pas être chiante).
Voilà, j'attends l'adaptateur cérébral franco-hongrois à brancher sur mon petit cerveau pour pouvoir vous donner un avis plus précis (Mais comme il arrivera de Chine, je garantis pas que certains mots se transforment pas en hiéroglyphes...)

Interviews: Alea jacta est, Another way, Archagatus, Axavalaha, Beartrap, Drunkards, Krampüs, Itself, Lycanthrophy, Rabid dogs, Victims of classwar...

Email: posthumanzine(a)gmail.com
Site web: www.posthumanproductions.blogspot.com