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27/03/2011

GOD LIVES UNDERWATER - "God lives underwater" MCD. 1995.

Dieu vit sous l'eau, marrant comme nom de groupe.Le style que ces américains pratiquaient à l'époque était en bonne adéquation avec la mouvance fraîche de groupes mélangeant rock et électronique: D'un côté des guitares rock, tantôt alternatives, tantôt aériennes (Voir plus stoner) un peu bidouillées en studio, de l'autre une rythmique éléctro entre drum'n bass, jungle (Et parfois un peu hip hop). Au milieu, ajoutez un chant avec des intonations Alice in chains récurrentes, au dessus saupoudrez de quelques effets électroniques et samples pour enrichir le spectre, et vous aurez une idée assez réaliste du contenu. En gros on évolue entre deux types de morceaux: Les plus rythmés, et ceux plus posés et aériens.GLU étaient parfois associés au rock industriel, mais avec le recul je ne sais pas si ça colle vraiment: Durant les morceaux les plus relevés les beats sont assez rythmés et assez cools (Ca donne une impression de PRODIGY), les guitares un peu trafiquées en studio pourraient donner un côté plus robotique et il y a bien une sorte d'effet de saturation sur le chant, mais de là à industrialiser l'étiquette...Ce qui me plaît le plus dans leur musique, c'est les moments plus aériens qui sont assez décollants, un peu à la Boeing 114 (Le cerveau plane dans un nuage de lait, et ça coule!). De ce fait, je me dis qu'ils pourraient plaire à ceux aimant les bidouillages de Devin Townsend sur "Infinity" ou "Ocean machine", les derniers trucs des PEACE LOVE AND PITBULLS ou éventuellement les YOUNG GODS époque "Only heaven".GOD LIVES UNDERWATER était un groupe bien dans son époque, qui faisait des choses assez bonnes et pourrait toujours être apprécié, à condition de ne pas garder la tête bloquée dans les dernières innovations (Quand on dit que ça sonne "vieux", c'est souvent pas rapport à quelque chose).Pourquoi ne pas y jeter une oreille? Ils vous la rendront...

MONOTREMATA - "Mask" Demo CDr. 2008.

Ca devient difficile de trouver du métal indus qui ne sonne pas trop plastifié, polissé, voir gothifié. Souvent je suis plus intéressé par les anciens enregistrements datant d'avant 1996... Mais l'autre jour j'ai quand même fait des recherches sur myspace (Qui ne cherche pas, ne trouve pas)... Et surprise! Après quelques dizaines de clicks, je tombe sur la page d'un groupe très influencé par GODFLESH, et plutôt par la première partie de leur discographie... J'étais content!Ce qui fait plaisir à la première approche, c'est qu'on retrouve pas mal de choses qui rappellent le fameux "Streetcleaner": La basse saturée assez acide, la boite à rythme au son sec et froid, les guitares tantôt aériennes, tantôt mécaniques ou lourdes... Avec une production assez cool, et notamment un son de guitare assez chaud qui fait bien métal indus du début des 90s...Les vocaux, qui sont assez graves, évoluent quelques part entre le "hardcore" et le Death metal, ce qui renforce un peu le côté "Death metal industriel" qu'on peut pressentir sans vraiment qu'il vous mange l'oreille.On pourrait dire que MONOTREMATA assument l'influence GODFLESH: Ils ne cherchent pas à l'étirer à tout prix dans tous les sens pour faire un truc moderne (Qui n'est pas toujours comestible), leur but est de développer une ambiance et de fournir des riffs assez simples, mais qui sonnent bien et laissent ressortir un certain malaise... Par moments on pourrait aussi ressentir des influences d'autres groupes faisant dans la lourdeur, la frontière entre certaines branches de l'arbre doomifié et le plus lent de Godflesh étant assez mince, je pense à certaines choses de NEUROSIS, du vieux MY DYING BRIDE (Epoque doom death) et d'autres à l'ambiance chaude et assez sulfureuse. Le premier titre est lent, il s'appelle "Mask". Dans la forme je le trouve plus ou moins proche de certains morceaux lents époque "Selfless" (De Godflesh), avec un arpège de guitare assez sombre qui s’intègre bien, mais il y a dans le fond une angoisse hallucinée qui serait plus proche de "Streetcleaner". Pas mal! Le deuxième titre est encore plus lent, déprimé, désabusé, je trouve qu'il se rapproche de morceaux de "Selfless" comme "Empyreal" voir "Go spread you wings", il y a dans ce côté lessivé un abandon qui tendrait vers une sorte de sérénité, en restant néanmoins dans les tonalités sombres. Intéressant. Le troisième titre "Misery case" est plus rapide, typique de "Streetcleaner" en moins torturé, moins destructeur, mais avec le même type d'ambiance chaude intérieure, une agressivité proche au rock indus et des guitares qui partent dans les aigus... Cool! Le dernier titre revient sur la lourdeur, il est assez doom sur les bords, avec une ambiance assez "Streetcleaner". Le chant distordu le fait pas mal (Genre monstre halluciné en pleine défragmentation spatio-temporelle) et le morceau passe tout seul, comme le reste de la démo. Pour conclure, je dirais que j'aurais été plus fan si le groupe jouait un peu plus de morceaux rapides (Comme le troisième) car même si leurs envies de lourdeurs sont cools, je n'ai jamais été un gros fan de l'ultra lent comme le doom... Peut être qu'ils pourraient être plus destructeurs ou intenses par moments. Sinon quelques surprises au niveau de la programmation de batterie ne m'auraient pas déplu, mais c'est pas très grave... Ce qu'ils font est plutôt bien fait et pourrait plaire aux fans de ce type d'indus metal. Espérons qu'ils continuent et s'améliorent!

MEGAPTERA - "The curse of the scarecrow" CD. 1998.

Quand on est habitué comme moi à écouter des autoproductions CDr de noise, expérimental et assimilés, et qu'on met un album de ce type dans le lecteur, on sent tout de suite la différence! C'est immédiatement plus amplis de conviction, de sentiment, de profondeur!L'impression que le sol va se déchirer, pour laisser sortir toute l’énergie négative contenue dans la planète vous prend et vous surprend pour vous laisser assez inquiet, même si c'est juste un disque...Au contraire de beaucoup de projets dark ambiant qui sont tellement diffus qu'on ne retient rien ou presque, hormis l'ambiance qu'on a pu ressentir, chez MEGAPTERA c'est différent. Premièrement car on est pas dans de la pure abstraction sombre, leur musique est plus ancrée dans une certaine réalité (Même fictive, car à la noirceur exacerbée) et est évocatrice en images presque cinématographiques. Ensuite d'un point de vue purement musical il y a plus de matière sonore: Samples de vocaux, monstrueux battements graves et sourds, synthétiseurs prenant la forme de chœurs très graves de fin du monde, claquements industriels, mais aussi parfois des samples plus "éléctro" rappelant la souffrance, ou des rythmes militaires plus tribaux... Enfin certains morceaux sont tellement puissants émotionnellement parlant, qu'on dépasse le cadre d'un genre et qu'on en arrive presque à l'émotion pure, comparable à la peur se cachant au fin fond de l'être humain... Dans ce genre de morceaux, on peut ressentir des choses assez ultimes comme la damnation irréversible, la menace mortelle d'une armée tellement puissante et gigantesque qu'on ne peut absolument rien faire: La décimation est programmée et aura bien lieu, inéluctablement.Pour accrocher à cet album en entier, il faut quand même être amateur des ambiances souterraines, noires et froides, du type gigantesques égouts toxiques saturés en carbone, ou bat le cœur d'une vorace machinerie souterraine à l’existence inavouable, ou des bras mécaniques vous percutent le crâne avec insistance pour à la fois vous hypnotiser et vous enfoncer dedans. Il faudrait également accepter que le disque vous emporte dans des contrées parfois presque adoratrices de la mort et ou votre corps aurait même un peu l'impression d'être convoité par la grande faucheuse...Je dirais quand même qu'au niveau émotionnel, certains titres sont plus forts que d'autres. Dommage que quelques-uns uns soient un peu trop dépouillés, car avec juste quelques samples supplémentaire, l'impact aurait été multiplié. Disons que dans les meilleurs moments MEGAPTERA nous offre du dark ambiant à tendance militaire et industriel puissant, sans merci, et que dans les moins bons ils font un death industriel proche de BRIGHTER DEATH NOW pas mal sans être transcendantIl y a donc quelques longueurs, et ce n'est pas le genre de choses que j'écouterais souvent... Mais quand je le mets sur la platine et que "les astres sont alignés", c'est excellent! Terrible! Un groupe fortement conseillé aux amateurs de dark ambiant avec des burnes!

MIGHTY FORCE - "Hypnovel" CD. 1992.

Je me souviens avoir récupéré une série de vieux disques métalliques chez le fils d'une connaissance de mes grands-parents qui tenait un magasin de disques et avait du faire faillite; Résultat: Un Megadeth, deux Napalm death et une compilation Grind crusher double vynile se retrouvent chez moi pour pas cher. Sur cette compile figuraient beaucoup de groupes excellents ayant fait la notoriété d'un certain label anglais (Moins applaudi de nos jours), je devais avoir 15 ans et c'était la grosse découverte avec aussi bien des gros groupes que d'autres plus underground, ainsi que quelques curiosités encore plus obscures qui me semblaient alors assez anecdotiques... Des curiosités comme NAKED CITY, ou MIGHT FORCE qui m'avait bien plu car leur style était original: Une sorte d'EBM, d'électro rythmée construite autour de nombreux samples de groupes de Death metal, notamment des vocaux bien graves, c'était assez trippant et délirant... Mais même après quelques recherches, je n'ai jamais trouvé d'autres enregistrement du groupe... Puis après sur Internet, il ne semblait exister qu'un vynil deux titres épuisé depuis très longtemps... Je me suis dit que finalement, c'était peut être juste un projet parallèle obscur qui ne dura que le temps de deux ou trois remixs, et je finis par oublier…Puis un jour, pas mal d'années plus tard, j’avais fait un échange aléatoire de CDs avant un anglais en lui disant juste "Envois moi de l'industriel", ce qui m'a mené à recevoir un paquet bien remplis en veux trucs ornés de pochettes un peu fluos ou hallucinogènes... Après inspection, un des noms me semblait familier, il avait déjà fait un petit effet il y a longtemps… Etait-ce le même groupe éléctro délirant? Ca tomberait bien, j’écoute pas mal de vieille éléctro en ce moment! Mais il semble manquer une lettre dans le nom… Alors vite fait sur Google, je cherche "Mighty force", mais je ne trouve aucune occurrence en rapport avec la fameuse compile Grind crusher volume 2... Pour être certain de l’information, je compare les noms de musiciens dans les crédits, et là surprise! Ce sont les mêmes! Tout content, je m'attends à un truc EBM à tendance industrielle remplis de couches de samples Death metal ou Grind toutes plus délirantes les unes que les autres, ça va swinguer! Il y a comme un début de sentiment de joie qui naît en moi! Vite, il faut mettre le CD dans le lecteur pour bien m'éclater les oreilles!Mais en fait, le style est un peu différent: Il est beaucoup moins basé sur les samples et aussi un peu moins touffu. On écoute une sorte d'électro rythmée avec un esprit tantôt rock, tantôt "dark", tantôt proche de ce que j'appellerais du "pré-Prodigy". C'est un peu moins dur que l'EBM ou électro indus de l'époque, plus ouvert à des influences rock, à des rythmes proches de choses "Big beat" plus accessibles comme les premiers Chemical Brothers, avec des claviers assez spaces proches de la trance, tout en gardant des influences assez sombres proches de la cold wave ou de l'éléctro indus à la Front Line Assembly... Je pense qu'ils devaient être assez ouverts d'esprits, vu le mélange zigzaguant à distances égales entre le dark et le moins dark, et le fait qu'à l'époque c'était moins courant.Chaque morceau évolue généralement autour d'un même thème, ou d'une même ambiance, en lui apportant des modifications au fur et à mesure; Certains développent une ambiance sympa, quelque chose d'assez sombre, d'autres sont moins intéressants. La production manque un peu de percutant, de fréquences basses (Peut être que c'était bien à l'époque, et ça reste un enregistrement assez indépendant…) et l’élément le moins bon du disque réside dans le chant qui sonne comme moins convainquant en comparaison du reste (Il n’est peut être pas assez extrême pour le style, les parties les plus soft feraient presque Depeche mode), mais il n’apparaît pas sur tous les titres et n'est pas prédominant. Au final c'est un album différent ce que je t'attendais, sûrement moins délirant que je l'espérais, mais il n'est pas dégueulasse... Disons qu'il est plutôt cool et qu'il pourrait dévoiler ses ambiances et qualités vibratoires à condition de se laisser plonger en son sein, en l'écoutant au casque dans l'obscurité de la fin de soirée, sans trop se fixer sur la recherche d'une nouvelle révélation qui fait quand même passer à côté de pas mal de qualités...

ECONOLINE CRUSH - "Affliction" CD. 1995.

Metal indus, en fait oui et non... Bien que le groupe ait été affilié à cette mouvance à la sortie de ce premier album, j'ai l'impression que les bidouillages et nappes de Rhys Fulber sont fortement responsables de l'approche éléctro d'Econoline Crush, que ceux-ci ne seraient initialement qu'une formation "rock" sur laquelle sont venus se greffer une paire de synthétiseurs pendant la semaine d’enregistrement... Dans tous les cas parlons du résultat: La musique.On sent que "Demanufacture" de FEAR FACTORY est sorti quelques mois auparavant, le groupe injecte pas mal de chants clairs hauts perchés ou de nappes de claviers dans un style assez rêveur, tout comme des riffs avec un côté métal assez "froid" (Ils ont du écouter PANTERA ou METALLICA de "And justice...")... Mais la comparaison avec Fear factory pourrait s’arrêter ici car les parties élèctro (Nappes) font quand même moins rêver et ECONOLINE CRUSH n'ont pas le même bagage Death metal/ Métal extrême (On ne trouve pas de riff vraiment burné ou d'allers-retours frénétiques) à la place je pencherais plus vers un passé relativement alternatif et une sensibilité un peu moins brusquée). Je pense parfois à PRONG époque "The cleansing" (Pour le côté riff efficace avec son de guitares plutôt dans les aigus) ou aux premiers albums de MISERY LOVES CO, et certains auditeurs pourraient penser à "Pandemonium" de KILLING JOKE... Mais j'ajouterais aussi le premier SENSER pour une fraîcheur et un côté assez ouvert musicalement.A l'époque la section rythmique donnait peut être une impression assez mécanique, à cause du jeu carré, voir presque froid, mais comme cette relative précision s'est radicalement démocratisée je ne ressens aucun côté "machine". Certains refrains sonnent bien, le chant est pas mal dans le style (Voir même carrément bien par moments... Et il est assez varié le gaillard, on entend entre autres du sombre à la Killing joke, le chant cool et assez introspectif des premiers Stone temple pilots, du plus clair et rassurant à la Devin Townsend, le plus lyrique des vieux Metallica... Et en fait il fait pas mal monter des morceaux qui seraient parfois juste "éfficaces"...), le travail sur l'électro est pas mal (Même si le bidouilleur acharné de FLA à déjà fait beaucoup mieux, c'est pas mal) et certains riffs métal devaient pas mal péter à l'époque... Mais je n'accroche que moyennement. Peut être car les passages les plus modernes ne font pas assez rêver en comparaison de "Demanufacture", que la section rythmique est assez classique, ou car je préfère le métal indus avec une ambiance plus chaude, corrosive, voir torturée...Finalement "Affliction" est un disque plutôt pas mal, qui contient de bons morceaux, mais il n'est pas essentiel... Il pourrait néanmoins plaire à ceux aimant le métal éléctro avec un côté plus accessible et qui puiserait ses influences dans tout ce qui se faisait en "indus" à l'époque... Une sorte de résumé du style en version un peu plus accessible?

16/03/2011

TURNING OF THE GEARS - Sensory Obliteration MCD. 2002

Pays: Usa
Label: Quadrivium Records


Même si GODFLESH avait eu relativement peu de succès au niveau des médias, le groupe a quand même réussi à influencer par mal de musiciens, qui se sont parfois mis à jouer quelque chose de radicalement différent après la découverte des compositions de Broadrick.
Je n'irais pas jusqu'au point de la réinitialisation du style du groupe pour TURNING OF THE GEARS, mais néanmoins la musique de GODFLESH fait partie des éléments importants constituant le spectre sonore des américains.
Grosso modo on dira que ce mélange est situé entre le sludge/ doom des vieux GODFLESH, avec des passages tempo-moyen dans un style metal hardcore (A connotations alternatif) par si loin des débuts de HELMET, avec quelques doubles grosses caisses pour diversifier, ou quelques passages rapides proches du death grind pour donner un peu de folie (Quelque part entre le 2ème Brutal truth et le vieux Napalm Death d’avant "Fear emptiness…").
Les parties lentes et mécaniques font clairement Godflesh, époque des premiers albums, c'est froid et assez noir. Le son assez sourd et la couleur proche du béton me rappellent un peu l'album "Godflesh" (Même si c’est moins puissant… Je me suis dit pendant un moment que mon impression de "poussière" pouvait être due à l’âge de l'enregistrement, mais comme celui-ci date de 2002 la façon dont il sonne doit être un choix).
Il y a quelques effets de production sympa sur le 1er titre, ou des sons liquides assez délirants sur le 4ème, mais dommage que le groupe utilise peu de machines... Ca donnerait une touche de diversité (Pour info ils ont un vrai batteur, au jeu parfois décoré de quelques samples industriels).
Je pense que le rendu du MCD ne serait pas forcément assez intense ou extrême (Dans la lourdeur) pour les goûts de ceux écoutant GODFLESH actuellement, ce disque est peut-être plus à réserver aux nostalgiques ou à ceux capables d'une adaptation auditive au niveau du style musical et de la per production" et d'autres choses qui m'ont fait complètement les lâcher...

10/03/2011

1000 MODS "Super van vacation" CD. 2011


Salut, c'est du stoner assez cool à écouter.
Leur style se rapproche vraiment de KYUSS sur "Welcome to sky valley" , en un peu moins mélodique et sans les passages plus rapides.  Puis le son est assez rond, avec des guitares assez épaisses. Et le chant sonne bien.
Le premier morceau est plus lent, presque doom, mais garde un esprit stoner, alors que les autres ont un tempo moyen proche des habitudes du style.
Certains diront que c'est pas transcendant (Au sens premier du terme) et assez commun dans le style, mais justement le fait que tout colle au genre de façon cool (Sans pour autant être froid ou calculé) rend ce disque assez cool et peinard. Après je suis d'accord pour dire que l'écoute de l'album en entier (65:25) est assez longue, à cause d'un petit manque de dynamique dans la composition ou d'un style peut-être un peu trop épuré.(Puis les derniers titres me semblent moins cools).
Par contre je ne vois toujours pas ce que veux dire leur nom de groupe, un rapport avec la sous culture des années 60? (Les mods) Pas sur... A la prochaine.

09/03/2011

TRICKSTER - "White line" MLP. 1997.

J'avais découvert TRICKSTER avec le très bon morceau "Dangeruz" sur une compilation hardcore intitulée "Brain damage II" sortie en 1997... Mais malheureusement à l'époque c'était impossible de trouver un disque ou une quelconque info, Internet n'était pas très répandu dans les foyers (J’y accédais un peu au lycée) ni très développé au niveau de l'information (On avait surtout droit aux discographies de gros groupes, et dans des versions pas très détaillées)... Puis des années après, le web continuant sans cesse de se développer, de gros sites comme Discogs arrivant à une quantité d'information assez impressionnante, j'ai finalement pu mettre la main sur d'autres compositions de ce projet qui se trouve être un des multiples alias d'un producteur assez connu dans le milieu Hardcore: Patrick van Kerckhoven.
Pas de déception avec ce MLP de trois titres évoluant exactement dans le type de techno qui m'intéresse: Mélange entre hardcore et gabber, sans compromis, intense, ayant pour but de faire monter la tension et de faire passer un feeling certain (Au contraire de pas mal de choses qui font juste "Boom boom").
L'ambiance est froide, noire, les morceaux laissent ressortir une certaine angoisse et un danger imminent qui va nous broyer la tronche! (A quand une rave dans une centrale nucléaire?) Certaines "mélodies" de synthés sont très proches du métal extrême dans l'esprit (Jouées sur une guitare ça le ferait autant), d'autres sont plus binaires et abrutissantes tout en restant efficaces, et par moments l'état d'esprit assez rebelle me rappelle certains trucs punk Hardcore.
Le rythme est principalement composé du fameux "Boom boom" de basses motivées et écrasantes, mais celles-ci sont accouplées à des rythmes plus proches de la jungle (Parfois version saturée) qui ajoutent pas mal de groove (Version extrême) à l'ensemble... On note quelques sons saturés presque industriels.
Les morceaux sont bien construits, efficaces, avec un feeling et une intensité qui monte... (Certains ont du péter des câbles en entendant ça durant les raves... )
Ce disque serait une bonne acquisition pour les fans de hardcore intense, mais aussi un choix d'écoute potentiellement intéressant pour les fans de métal voir de punk Hardcore.