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23/12/2006

SOMNAMBULIST Interview 2006 (Prog metal)




1. Salut! Comment vas-tu? Présentes le groupe, tout le monde ne vous connaît pas, donc une biographie pourrait être bienvenue…

Il y a une bio complète de Somnambulist sur notre page web. L’important est que Somnambulist ne jouent plus ensemble. Après plusieurs années à lutter avec plusieurs vocalistes et d’autres difficultés, on a senti que c’était le bon moment de nous reposer et de prendre un nouveau départ.Les membres initiaux, Terry Clouse, Jody Park et moi-même bossons sur un nouveau projet avec le batteur Matt Turnure. La musique sera dans une veine similaire et les nouveaux morceaux sont très prometteurs.

30/11/2006

FISHERMAN Interview 2006 (Crazy rock/ Experimental)




18. Hello! C'est parti pour une interview postmortem! Pour ceux qui  ne le connaitraient pas, fais une petite présentation de FISHERMAN et balance une petite bio si tu en as une en stock!

Franck Sinistra aka Lord Börd: Ok c'est moi qui est formé Fisherman quelque minute aprés avoir quitté Power Wakan suite a un concert désastreux à la mairie de Montreuil, une heure aprés j'ai fais un coma. c'est tout !

mr learn : Yo !

Chris Coppola aka Chuss aka Monte Cristobal: Ok, c'est moi qui a formé Fisherman suite au split de Power Wakan (dont je suis l'un des membres fondateurs!) après un concert fantastique avec Silverfish, Treponem Pal et Deity Guns à Montreuil. En fait, c'est un coup de fil qui déclencha tout, j'ai accepté de rejouer avec les deux autres protagonistes de l'époque, les deux autres membres fondateurs de Fisherman, mais avec un contrat juteux à la clef, qui n'a jamais été respecté (j'attend toujours mes 1.000.000.000.000€!).

11/10/2006

DUB WAR - Sound clash E.P. MCD. 1996.


Avril 1996. Tout va mal chez EARACHE Records. Les ventes plongent trop dans le négatif, et le nouveau stagiaire a encore fait une bourde plus grosse que ses 130 kilos: A la place d'enveloppes molletonnées prêtes à poster, celui-ci a réussi à commander 2000 enveloppes cartonnées ultra fines, trop fines pour expédier quoique ce soit... Cet empafé est si sérieux qu'il a même réussi à perdre toute trace de la transaction, le bon de commande inclus... Toute reprise est donc inimaginable.
Mais que faire de ce stock inutile et encombrant d'enveloppes cartonnées? Le staff est un peu dans le désarrois, surtout que tout ne va pas pour le mieux dans les locaux du label, certaines tensions sont très palpables, et des bruits de licenciements courent dans l'air...

Heureusement, Digby, le boss, la tête pensante du label, devenu un réel commercial et efficace gestionnaire à force de poignet, a une superbe idée: Il appelle dans l'urgence 3 DJs aux doux noms de DJ Rap, Aphrodite et Rootman. Il lui faut au plus vite des remixs électroniques de DUB WAR!! Que ça saute!!
Il se dit que ça lui permettra d'évacuer le stock inutile d'enveloppes, et permettrait relancer les ventes d'album de DxWx qui ne sont pas au beau fixe, le groupe étant trop en marge des attentes du public...
Heureusement, tout va très vite, d'une façon rapide et efficace, (Comme Digby l'aime): Quelques heures plus tard les remixs arrivent.
La tension se relâche soudainement un peu dans les locaux, le boss est un peu moins rouge, le stagiaire peut à nouveau s'assoupir. Tout est quasiment prêt: Les CDs partiront à la presseuse de secours en fin de soirée... Pour les pochettes: Un coup de tampon, un sticker sur les enveloppes cartonnées, et nous voilà avec un objet culte limité à 2000 exemplaires!  Merci qui? MERCI DIGBY!!

En théorie, ce recyclage aurait pu fonctionner. Le train était revenu sur ses rails et le chef avait repris le contrôle de ses troupes... Mais malheureusement on se retrouve, nous les heureux possesseurs de l'objet culte et ultra limité, avec 4 remixs évoluants entre drum'n bass et trip hop (A la Massive attack) saupoudrés d'un zeste de reggae, qui ne retournent pas des stagiaires empafés... Au mieux, c'est sympa, tranquille, au pire on s’ennuie...
Mais bon, on ne leur en veut pas, car on est des fans, des vrais, qui avalent tout ce qu'un groupe ou un label peut recracher, sans broncher ou esquisser un début de grimace! Car c'est ça soutenir l'underground! La positive attitude, la négation de tout esprit critique, au profit des businessmen et "créateurs" compulsifs qui composent de la musique comme je coule un bronze chaque matin...

Ps: Je précise que cette chronique est une fiction relatant des faits fictifs et donnant des indications imaginaires de chiffres et de dates.

05/10/2006

PRIMUS -Suck on this CD. 1990.


Pour un premier album, PRIMUS envoie la sauce avec un enregistrement live... C'est inhabituel, presque un "Suicide commercial" pour un groupe quasiment inconnu, surtout vu la curiosité ambiante qui a toujours stagné dans les milieux métal et rock au sens large... Mais quand des musiciens assez déglingués ne veulent pas faire comme tout le monde, c'est très difficile de les en empêcher, et c'est pas plus mal!

Le contenu de ce disque vaut son pesant de shamallows, mais au contraire de ces friandises assez légères il envoie pas mal la purée et tient bien au corps!
Le style du groupe est lui aussi assez 'non-conformiste': leur fusion ne correspondait pas tellement aux critères de l'époque, c'était moins sautillant, moins funky à tout prix, le jeu de guitares étant moins évident (Loin des riffs hard/ heavy habituels), l'ambiance globale un peu moins joyeuse... Il se dégage un mélange de fun et d'humour assez décalé (qui toucherait presque au "cynisme" par moments), une ambiance assez sale me ferait penser à un liquide non identifié qui aurait trop stagné dans le bizarre, ou à une boisson pétillante 'pure colorant' infectée aux produits toxiques qui serait sur le point d'exploser. Ca m'arrive de voir aussi un gros malabar rose qui péterait un boulon et abuserait à fond de son élasticité dans certains parties de basse sanglantes pour les phalanges.
Bien sur, l'auditeur assez pris par le disque a les mains baignantes dans de la fusion assez technique, donc inutile de dire que ça chauffe assez pour les doigts, et que celui essayant d'imiter les musiciens en écoutant le disque ressentira par exemple de la souffrance durant le slapping énergique (Argh), ou une perte de repères durant les parties de guitares intéressantes qu'on pourrait globalement qualifier de 'Funky chaotique et asymétrique".

Avec le recul, certains morceaux pourraient sembler assez longs, le groupe restant parfois un peu longtemps sur certaines parties... Tout n'est pas si bon ou émotionnel, et il manquerait peut-être un ou deux 'hits' pour définitivement convaincre l'auditeur... Mais le jeu des musiciens (Surtout guitariste et bassiste) et la touche d'humour décalé auront de quoi largement scotcher les fans du style à leurs enceintes... Restera à ne pas baver sur les baffles! C'est fragile ces choses là!

22/09/2006

VANGELIS - Beaubourg CD. 1982

Pays: Grèce
Label: BMG Records


J'avais acheté cet album en occasion, me souvenant du fait que VANGELIS avait composé des musiques de films plutôt pas mal et espérant retrouver certaines mélodies qui avaient marqué l'inconscient collectif du début des années 80... La pochette abstraite était plutôt sympa, le prix réduit également. Donc: Pourquoi pas! Allez hop, dans le chariot à roulettes de Mamie!

Une fois rentré dans le bunker, je mis le CD dans la platine en espérant retomber sur des mélodies kitsch dignes des compilations "Synthétiseurs, les plus grands thèmes"... Mais la première approche fut laborieuse: Pendant de longues minutes, on doit endurer une sorte "d'ambiant expérimental" définitivement plus expérimental qu'ambiant, mais également minimaliste (Et sans rythme ou mélodie)... Surprise et ennui se mêlants dans un élan d'insatisfaction, je coupais la chaîne... "Qu'est-ce que c'est que ce truc??".

Une approche un peu plus approfondie, dans un état semi-comateux, avant d'aller dormir, m'a permis de mieux cerner la chose.
D'abord VANGELIS est un petit malin: Une fois les 1ères minutes passées, l'ensemble est quand même plus vivant et fournis en sons. Il y a des ambiances variées, parfois relativement aquatiques, inquiétantes, souterraines (Voir un peu claustrophobes), futuristes (Un peu comme certains synthétiseurs sur "Spheres" de PESTILENCE... Quelle comparaison lol).  Certains traitements de samples sont intéressants et certaines ambiances abstraites sont plutôt pas mal.
Même si cet album est sorti en 1982, une partie de l'ambiance et des sons font encore assez typés électronique expérimentale des années 70s.

Dans l'ensemble, on a quand même à faire à quelque chose de particulier, et de destructuré (Donnant une impression de musique "Improvisée", se redéfinissant suivant l'humeur du moment précis), avec pas mal de choses pas spécialement indispensables (Voir ennuyeuses... C'est expérimental, et ça vieilli donc assez vite... Gardez ce fait à l'esprit), donc je suppose fortement que c'est à réserver aux fans d'ambiant expérimental baignants souvent dans un état second. Mais j'ai déjà entendu pire comme projet expérimental joué par un musicien (Que je suppose) dans un état second.
D'après diverses infos tirées du web, "Beaubourg" serait un ovni dans la discographie de VANGELIS.

SPERMBIRDS - Shit for sale CD 1994

Pays: Allemagne
Label: GUN Records


Cet album des SPERMBIRDS, le seul que j'ai pu écouter d'une discographie assez fournie, évoluait dans le CROSSOVER, terme qui signifiait à l'époque un mélange entre Hardcore/ Punk et Métal. Mais attention, aucun rapport avec le métalcore actuel, ou une sorte de Deathcore... Le groupe a un passé baignant dans le punk rock et un style assez proche du SUICIDAL TENDENCIES de "Suicidal for life" ou "The art of rebellion" (Les côtés un peu trop gentils, embellis à coups d’arpèges, les vocaux trop gentils/lissés de Mike Muir et un côté groovy/ fusion en moins).
Les côtés positifs des SPERMBIRDS étaient alors leur capacité à écrire des morceaux assez variés touchant des thèmes assez nombreux, tout en gardant une cohérence d'ensemble (De "vrais" morceaux, en quelque sorte), le style du vocaliste qui utilisait différents types de chant de façon vivante (Crié, gueulé type hardcore, chanté, un peu délirant...) et certains refrains ou riffs assez accrocheurs.
Au niveau émotionnel, on passait souvent d'une pèche presque hargneuse, à une détresse, voir à une touche plus "fun" (J'oserais dire influence Skatepunk... mais on ne tombe jamais dans le niais sautillant) et des passages punk énergiques. Il y a aussi quelques moments plus sombres et assez introspectifs.
J'ai l'impression que ceux aimant les morceaux les plus métal et énergiques sur "King for a day... fool for a lifetime" de FAITH NO MORE auraient des chances d'accrocher à "Shit for sale".
Dans l'ensemble, un album plutôt bon auquel j'avais pas mal accroché. Il est varié dans les ambiances, tout en restant cohérent... Même s'il n'y avait rien de vraiment définitif.
Depuis, je l'ai beaucoup moins écouté, ayant évolué vers des styles différents, ou plus extrêmes... Mais, même si le style de "Shit for sale" n'est plus vraiment d'actualité, la pèche et l’énergie assez souvent présentes sur cet album sont encore assez actuels en 2006.
Je serais tenté de conclure: un album moyen, mais pro, et avec plusieurs titres bien accrocheurs... Mais j'ai finalement assez peu de connaissances dans les styles proches des SPERMBIRDS pour conclure de façon définitive...
Le groupe avait apparemment splitté après un album pas très loin d’être le numéro 10 (les sites non traduits en anglais, c’est très pratiques) sorti en 1996...
Puis, un nouvel album est sorti en 2004. D'après les morceaux en écoute sur leur site, ils jouent maintenant une sorte de punk hardcore plus dépouillé, rapide, garage et  plus "old school"; les influences métal étant parties à la poubelle... Le chanteur actuel a un style plus banal, voir plus "nasillard"... C'est apparemment moins intéressant, du moins pour moi.

02/08/2006

BAD BRAINS - Quickness CD. 1989.


La presse spécialisée et les rumeurs avaient encore si bien fonctionné, que je m'étais fait une idée fausse et plutôt repoussante de la musique des BAD BRAINS... Mais malgré tout, quelques années plus tard, ce CD m'est en quelques sortes tombé dessus grâce à son tout petit prix, tellement mini qu'il flashait comme une enseigne promotionnelle clignotante. Difficile de lui refuser l'entrée à cette soirée fournie en décibels!

Sur cet album, le groupe jouait un mélange assez varié, partant d'une base Hardcore old school (Assez lourde, parfois un peu punk), avec des petites touches Métal (Pour les solos et quelques tendances à riffer... Mais ce n'est pas crossover, car ni assez métal ni assez basé sur les riffs de guitares qui riffent ^_^), un côté "ouvert" assez abstrait, des touches presque funky, des hachages de riffs presque à la HELMET, des pincées de rythmes assez groovys, des influences reggae se matérialisants au détour de buissons fumeux... Et pas mal d'autres influences et éléments assez variés... Le tout avec un chant varié (Le vocaliste à tendance à vraiment chanter (sans tomber dans le lyrisme), à partir assez puissamment dans un monde parallèle... Il a aussi un côté plus hargneux, parfois presque cynique, délirant... enfin, j'ai un peu de mal à décrire son type de chant, surtout qu'il change assez souvent d'approche! Par moments il me rappellerait assez FAITH NO MORE dans l'approche de différents styles vocaux (et un peu dans le fond); mais avec un passé musical différent).

En théorie le tout peut sembler assez "bordélique", mais l'ensemble est assez bien agencé. Les différences de styles abordés au sein d'un même morceau peut donner une impression de décousu, mais celle-ci reste assez sporadique et accentue en quelques sortes l'ouverture de l'ensemble (Ou comment sortir une belle phrase qui ne veut pas forcément dire grand chose! haha) qui coule assez naturellement.

Une comparaison avec le SUICIDAL TENDENCIES de la fin de première époque  (Alors que le groupe mélangeait metal et crossover, tout en gardant un côté punk) serait valide, mais les BAD BRAINS étaient quand même plus funky/ fusion, plus éclectiques, et les vocaux étaient plus variés et délirants que les miaulements de gros chats confortables du Mike Muir.

Niveau émotionnel on passe par pas mal de feelings différents, dont entre autres, l’énergie et la lourdeur urbaine "désenchantée" évidents du Hardcore, mais aussi par de la détresse et de l'urgence, des choses plus "spaces" et abstraites sûrement dues à l'abus de fumette et de reggae à fond les bannettes. Ces passages abstraits m'interpellent assez.

Plus j'écoute cet album, plus il semble m'absorber telle une éponge vous dévoilant ses secrets abstraits et juteux les plus savoureux! Donc il ne faut pas rester à la première impression d'un vague truc hardcore bizarroïde et assez décousu... Il y a bien plus de profondeur ici! :-)

Difficile pour moi de comparer "Quickness" avec le reste de la discographie du groupe, mais cet album contient un bon petit lot de bons morceaux qui le font encore bien, presque 20 ans après.

Bien sur, ce mélange qui devait sembler assez "Extravagant" à l'époque serait presque devenu une chose habituelle à l'heure actuelle, mais les BAD BRAINS avaient ce que finalement peu de groupes 'originaux' actuels ont, une fois les délires expérimentaux et recherches d'originalité mis de côté: La capacité à écrire de bons morceaux, efficaces, assez marquants et qui bottent le cul.
Je pense que cet album a de bonnes chances de plaire aux fans de FAITH NO MORE qui n'en peuvent plus de répandre toute leur bave dans les commentaires relatifs à l'album "Angel dust". Un peu de viande fraîche ne leur fera pas de mal!

28/07/2006

LUSH - "Mad love" MCD. 1990.


D'après diverses infos glanées sur Internet, LUSH serait un groupe qui a souvent changé de style, peut-être pour suivre les modes.
A l'époque de ce MCD, ils jouaient une sorte de pop rock assez aérienne et assez proche des COCTEAU TWINS (le côté travaillé en moins), avec un zest du SONIC YOUTH le moins expérimental.
La légèreté et le côté aérien des guitares est plutôt sympa, dommage que les parties de chant de la vocaliste ne sonnent pas toujours juste, et qu'on a par moments une impression de copier/ coller, d'un truc bidouillé en studio.
Une fois la légère brume aérienne évaporée, il reste une impression de 4 morceaux trop simples et parfois bidouillés avec des bouts de ficelle.
Ecoutable une fois en conditions, et probablement sympa pour les gros fans du style, mais bon il existe tellement mieux...

GUNJAH - Politically correct? CD. 1995.


Après un premier album de métal fusion assez éclectique, GUNJAH est revenu en 1995 avec un deuxième album au visage différent.
Exit les essais de mélanges plus fusion, diminution radicale des délires scratchs... Sur cet album, ces apparemment fumeurs intensifs jouaient du Hardcore quasiment old school, assez lourd avec des moments plus groovy. On y retrouve différents types de chants hardcore et rappés, ainsi que les chœurs typiquement hardcore.
Certains passages bien lourds risquent de plaire à ceux qui aiment le bien gras, presque écrasant.
Anecdote amusante: Les textes sont écrits dans un langage codé amplis de "V", "DA" ou "K"... Uv Da Subkonsciouz Subtitlez! Yo!"
Le son est bien meilleur, et plus puissant, moins âpre, que celui du premier album... Dommage que le délire fusion ait quasiment disparu, et que les scratches plutôt bien utilisés et dynamiques ne soient pas plus présents, car GUNJAH a perdu pas mal de personnalité et est devenu un groupe plus basique, plus commun (Quoique la fusion devait être pas mal à la mode à l'époque).
Un album de hardcore plutôt old school qui péte bien, avec quelques influences diverses disséminées tout le long... Mais rien de bien particulier sur le long terme.

ALICE COOPER - The last temptation CD. 1994.


Après plusieurs albums de heavy US qui lui ont permis de renouer avec le succès, et de faire des tournées dans des salles plus remplies, alors qu'on est en pleine période Grunge, Alice cooper décide de renouer avec une facette plus sombrAprès plusieurs albums de heavy US qui lui ont permis de renouer avec le succès, et de faire des tournées dans des salles plus remplies, alors qu'on est en pleine période Grunge, Alice cooper décide de renouer avec une facette plus sombre de sa personnalité. "The last temptation" est beaucoup plus proche de l'époque ou Alice Cooper était un vrai groupe de hard au complet: le style sonne beaucoup plus années 70; on retrouve une variété de thèmes et une atmosphère qui n'était plus présents chez lui depuis longtemps (Peut-être "School's out", du moins pour l'ambiance). En quelques sortes, on renoue avec une certaine ambition musicale (Pas mal de cuivres sont présents, comme si un orchestre le soutenait).
Il y a ici un paquet de bons morceaux assez accrocheurs ou pénétrant facilement dans la 'mémoire musicale' de l'auditeur et qui dégagent une ambiance plus 'horreur', plus propice à l'imaginaire. Pour couronner le tout, Alice s'est adjoint les services de Chris Cornel (Soundgarden) pour la composition de deux morceaux.
C'est un album bien fait qui risque toujours de plaire aux fans du Alice des 70's qui l'auraient perdu de vue suite à ses nombreux changements de style, "The last temptation" aurait eu le nécessaire pour bien cartonner en son temps... Et le packaging signé Dave Mc Kean collait parfaitement (Une BD était même présente en bonus pour certains éditions)... Mais 1994 fut une année forte du grunge, et la scène de l'époque semblait peu concernée par les gloires du passé. Dommage, il aurait peut-être continué dans cette voix...

07/06/2006

DIE MONSTER DIE - "Withdrawal method" CD. 1994.

Alors que ce site en est à peine à ses balbutiements, certains ont déjà trouvé le moyen de se plaindre (Pourtant il est bien gratuit?).
"Pourquoi chroniquer des vieux groupes, alors presque inconnus, maintenant oubliés, d'autant plus qu'ils ne sont pas "conseillables!!". Pourquoi ne pas rentrer dans les quotas de positivisme du web?! Tu ne veux pas être mon copain?"
 Réponse simple: C'est ce que j'ai envie de faire, en étant un minimum critique. Pourquoi se forcer et rentrer dans une logique de rendement à la ligne positive, à la quantité de coolitude, alors que bon, on s'en fout...

Dans la série rock alternatif qui tient la route, DIE MONSTER DIE était sympa à écouter tranquillement, installé au calme dans un coin paisible.
On pourrait faire quelques comparaisons avec le moins torturé de SONIC YOUTH, le moins joyeux de R.E.M (Même si c'est moins mélodique), le côté assez simple et un peu paumé de NIRVANA, ou un très peu des BREEDERS (Les côtés meuf rock'n roll qui a des couilles et niaiseries wok and woll en moins).
Le chant de la vocaliste pourrait faire penser aux CRANBERRIES, mais c'est un peu moins propre... Certaines parties de basse tranquillos sont dans le même délire "cool"... Il n'y a pas vraiment de passages marquants, bien que quelques parties auraient pu faire office de refrains.

L'ensemble de l'album, composé de morceaux alternatifs ou rock presque pop, est assez classique (et donc prévisible) et ne me branche pas plus que ça, il se laisse écouter, laisse émerger une petite ambiance cool... Par contre certains morceaux un peu plus intenses, avec des riffs un peu plus chaotiques contenant un peu plus de détresse sont bien plus marquants, mais beaucoup moins nombreux...

Au final, on a un groupe de rock alternatif qui se tient. C'est assez léger, sans l'être trop (Faudrait pas se laisser emporter par la brise haha) sans tomber fans le niais, avec quelques moments un peu plus épicés. Il a sûrement manqué à DIE MONSTER DIE quelques morceaux marquants (Des hiiiits) pour pouvoir percer la triple couche de cérumen capitonné  incrustant joyeusement les oreilles des programmateurs de radios, ou de certains de leurs auditeurs... Bon, c'est vrai qu'on est pas non plus dans le très professionnel, le groupe joue et semble un peu s'en foutre d'avoir un super son reluisant, de trouver le riff marquant (Même si l'écoute est sympa, quasiment aucun riff ne reste dans l'éponge cérébrale, aussi spongieuse soit-elle)... Ils me rappelleraient une sorte de groupe de vacances plutôt bien au point, avec une vocaliste qui se démerde pas mal, et qui serait plus qu'en vacances... Le nom du groupe n'a peut-être pas facilité leur affaire: Il n'est pas facile à mémoriser ou pas forcément très cooool à susurrer dans l'oreille d'une jeune donzelle (Surtout dans certaines situations lol).

05/05/2006

NO ONE IS INNOCENT - Nomenklatura MCD. 1997.


Et bien il a pas mal changé le groupe de rock alternatif qui avait rencontré pas mal de succès sur les ondes rock énervées avec des morceaux comme "La peau". J'avais assez accroché à leur premier album quant il était sorti, je commençais à m'intéresser au hard rock, et leur rock énervé, assez sombre (Même si assez "groovy" par moments) s'en rapprochait: Il contenait des bons titres, quelques ambiances intéressantes... Mais ça fait longtemps que je ne l'ai pas écouté…
Suite à ce disque, quelques années se sont écoulées, et le groupe a emmagasiné d'autres influences... Changement un peu, changement beaucoup: Cette fois ci, les Français jouent du Métal indus!
Enfin, pour faire dans le moins racoleur, je parlerais plutôt d'un mélange entre du rock industriel et le style originel de leur premier disque.
Je n'ai pas l'album complet, juste ce trois-titres, mais il permet de se faire une idée: Dans certains moments on reconnaît le groupe assez facilement, avec une tendance plus "metal moderne" de l'époque  au niveau des guitares (Avec néanmoins une production pas aussi puissante), dans d'autres on retrouve peu de traces de leur passé: C'est alors que l'indus se fait plus présent, avec le côté mécanique, répétitif des guitares, puis quelques samples, et un côté assez parano dans l'état d'esprit.
Pour représenter visuellement cet enregistrement, je pourrais peindre un tableau assez varié niveau couleurs, mais aussi assez futuriste, un peu comme un écran High tech incluant des micro caméras entre ses cristaux liquides, pour mieux te filmer (En toute discrétion)… Niveau ingrédients, je vois un mélange entre le 1er NO ONE IS INNOCENT, du MINISTRY ("Mind is a terrible..."), une touche de SPICY BOX (Sans l'éléctro), un chouillat de THE PRODIGY (Quoique Spicy aurait pu suffir), des choses rock/ metal de l'époque, et un peu du PLEYMO qui se prenait pour Napalm Death sur le disque "Rock".
Ce trois-titres est plutôt agréable à écouter, certains moments sont pas mal (Des états d'esprit intéressants ici et là), et les samples (Même si assez discrets) rendent plutôt bien, mais j’y trouve aussi un manque de profondeur (Notamment au niveau des riffs), puis je ne suis pas fan du petit côté "métal moderne" de l'époque... Et le problème indépendant de la musique sera sûrement que j'ai entendu des trucs plus épais ou burnés dans le style metal indus/ rock indus... Donc bon, ce disque ne m'était peut être pas entièrement destiné ;-)
Apparemment le groupe avait rencontré moins de succès à cette époque, mais 1997 c'était à mon avis un peu tard pour sortir du "rock industriel"...

DEUTSCH AMERIKANISCHE FREUNDSCHAFT - Produkt LP. 1979.


Le but de "Produkt" était de rassembler sous la forme de 22 pistes le meilleur de nombreuses expérimentations débridées, décloisonnées et aléatoires du groupe D.A.F, formation apparemment à base de basse/ guitare/ batterie ainsi qu'une sorte de synthétiseur.
A l'époque ce projet a du sembler assez incongru et dénué d’intérêt, mais d'un point de vue actuel le résultat est pas mal, certains moments fonctionnent assez bien, des passages presque noise créent de petites déflagrations sonores, et l'ensemble reste assez étrange.
Je me demande comment certains sons métalliques, "boucles rotatives" ou effets rappelant un grille pain qui se noie (par exemple) ont été crées: est-ce bien un synthétiseur ? Les séquenceurs existaient-ils à l'époque?
Les passages les plus rock me rappellent assez SONIC YOUTH à l'époque de "Day dream nation", alors qu'ils jouaient un style assez expérimental... D.A.F auraient peut-être été dix ans en avance...
Dommage que l'album ne dépasse pas 30 minutes, car une fois bien entré dedans, vers les 3/4, il ne reste plus tellement de matière réactive...
Quoiqu'il en soit, c'est un album de musique expérimentale qui fonctionne encore assez bien presque 20 ans après (Ce n'est pas évident! Le côté expérimental vieillissant souvent assez vite, une fois la fraîcheur de la chose évaporée), mais à moins d'être un fan du style ou de se trouver dans un état d'ouverture d'esprit presque "post défonce", l'écoute ne serait pas forcément agréable. Ce "Produkt" n'est pour moi qu'une curiosité, une expérience...

04/05/2006

M.PHERAL - Lie MCD. 1996.


Des cendres du groupe de grindcore PUTRID OFFAL était né le concept d'un nouveau projet, plus industriel. Le guitariste de SUPURATION ayant rejoint les 2 ex grinders, le trio était au complet.
Ce MCD sympathique était bien passé à l'époque, presque comme une lettre à la Poste. Le style était une sorte d'Indus métal influencé par GODFLESH et les débuts de PITCH SHIFTER, mais en moins chaotique et plus posé. Quelques part c'est assez léger, mais l'ambiance assez introspective qui se dégage le fait assez.
On ressent pas mal l'influence SUPURATION, spécialement dans certains riffs qui auraient pu faire partie d'un morceau des futurs SUP.
On regrette que le jeu de boite à rythme soit assez commun: il suit les lignes directrices du style, mais manque de surprises et de diversité.
Depuis cette époque, l'industriel a été beaucoup plus loin, et le métal n'a cessé de muter sous différentes formes, donc le style de M.PHERAL semblerait moins évidemment Indus ou Metal... Certains y verraient peut-être une sorte de Métal électronique ou de rock industriel... "Lie" reste néanmoins un petit MCD avec une bonne ambiance qui risque encore de plaire aux fans du style.
Par la suite, le groupe avait sorti un album complet, avant de splitter. Celui-ci m'avait moins plu: Plusieurs morceaux étaient moins achevés et l'ensemble était moins catchy, peut-être plus facile.

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01/05/2006

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02/03/2006

NEOTROPIC - Interview 2006 (Ambient, trip hop)


1. Salut! Peux-tu te présenter ainsi que NEOTROPIC? Si nécessaire tu peux coller une biographie, les points importants ou autre chose…

Salut. Riz Maslen fait partie de la scène électronique depuis 1996, elle est l’une des rares productrices femmes à avoir reçu un peu de retours positifs pour son travail.
Elle a à ce jour sorti 4 albums qui ont reçu des bons retours de presse, tourné régulièrement en Grande Bretagne, Etats Unis, Europe et Australie.
Elle a collaboré avec Future Sounds of London pour plusieurs albums, fait régulièrement des remixs, et a depuis peu démarré son propre label.


2. Le seul album de NEOTROPIC que je connaisse est "Mr Brubakers strawberry alarm clock". Tes autres enregistrements explorent également différents styles de musique…  Ou y a t-il de réelles différences? Comme tu joues un style de musique assez libre, je ne serais pas étonné d’entendre un changement de style pour chaque nouvel album


Comme pas mal d’artistes, tu te développes toujours dans tes grandes lignes et bien sur ton style changera, c’est une croissance. Ma musique peut être inspirée par de nombreuses choses, elle est changeante et chaque jour apportera une nouvelle expérience en lui-même… Pour faire court, oui ma musique s’aventure dans de nombreuses rues.

16/02/2006

LOUDSPEAKER - Rubberneckers vs. Tailgaters CD. 1994.


Pas évident de décrire la musique de ce genre de groupe aux riffs assez asymétriques, coupés de façon saccadée, avec des arpèges assez dissonantes et noisy et un batteur au jeu jazzy... Surtout que les étiquettes convenant plus ou moins à ce style changent tous les six mois... Mais pour faire joli sur le CV, dans la case présentation de ce deuxième album, on pourrait dire: Rock alternatif millimétré; à tendances noisy et hardcore moderne (de l'époque) produit de façon plutôt puissante.
Une chose est sure, le côté millimétré et calculé du jeu de guitare, qui est presque mécanique, peut rappeler le HELMET des premiers albums.
Les variations d'ambiances assez radicales entre du calme (Tendant parfois vers quelque chose de presque torturé et sombre) et de plus couillu peut rappeler le FAITH NO MORE le plus énergique (Epoque "King for a day...").
L'ensemble du CD est assez varié, même s'il n'en donne pas l'impression aux premières écoutes superficielles; donc ne comptez pas sur moi pour un essai de description détaillée des influences...
Les attitudes du vocaliste sont assez variées et plaisantes, on passe du délire vocal pouvant rappeler du punk hardcore revendicatif qui débite (Jello Biafra par exemple), aux mots d'un psychopathe harcelant ses victimes à coup d'appels anonymes, à un présentateur TV complètement shooté qui péterait un câble et disjoncterait en direct en balançant des salves d'acide, ou des cris et attitudes plus animales qui pourraient sonner comme Mike Patton.

Les points forts de LOUDSPEAKERS sont les morceaux assez millimétrés et articulés de façon nette et efficace, l’énergie de certains titres, les ambiances assez sombres, les vocaux...
Le plus gros point faible est qu'on ne retient pas grand chose, même si l'album est agréable à écouter... (Quoique les 10 titres d'une traite, c'est un peu beaucoup...)
Donc l'auditeur se dit qu'il doit manquer quelque chose de plus profond, quelques idées géniales ou une dimension vraiment émotionnelle.
Résultats d'une course s'étant terminée il y a longtemps (Le groupe a splitté après son 3ème CD), un album moyen mais pas mal foutu. De quoi bien plaire aux amateurs du style, mais pas beaucoup plus...

DEF LEPPARD - High 'n' dry LP. 1981


Après un premier album de hard rock bien énergique et rock'n roll (presque du NWOBHM)… Assez gros remaniement de style et d'influences pour ce second album de DEF LEPPARD. Une partie de la "folie" du premier enregistrement longue durée semble s'être pris un carton rouge, et de nouveaux joueurs plus posés et ambitieux sont entrés dans l'équipe. Le jeu global est plus calme, plus posé et calculé (Tout en restant du hard rock) avec déjà une production plus claire et travaillée.

La globalité de l’album est assez basée sur des guitares relativement crunchy, avec certains riffs assez accrocheurs (Ou mémorisables) au 1er abord, des solos sympathiques, et des parties de chant sonnant souvent bien (Elles sont parfois presque taillées pour être des hits «planétaires»)... Bien sur certains refrains et parties de chants feraient presque FM, mais il ne faut pas réduire un iceberg à sa surface... J'en vois déjà certains traiter cet album de "Hard Fm pour minettes", mais ce n'est pas encore le cas; un style bien plus produit et formaté dominera plus tard chez DEF LEPPARD.

Plus de 20 ans après, le tout pourrait sembler assez léger pour les plus jeunes (Et seulement eux?), certains douteraient peut-être même à appeler le contenu de l'album du hard rock, mais une légère adaptation permet d'apprécier la teneur en énergie des riffs, qui même si elle reste légère, garde un petit côté d'urgence assez plaisant... De plus certains moments sont assez intenses, et un bon petit paquet de riffs fonctionnent bien et crachent bien :-)

Certains morceaux sont quand même un peu trop légers pour moi; quand le groupe se calme vraiment on est presque à la frontière du FM...

On notera la présence du morceau "Switch 625" en fin de face A, un titre que vous avez sûrement déjà entendu si vous suiviez les émissions de radio métal il y a plus de 10 ans. C'est un véritable hit! Avec des riffs très simples, des guitares lyriques (presque des solos) qui vous marquent directement l'esprit! Dans mon esprit, ce morceau représenterait presque tout le vécu d’enthousiasme métallique, d'engouement, de détresse, de fêtes alcoolisées d'une génération de hardos! Le morceau est bien construit, avec une petite touche presque QUEEN par moments. Comment tant de simplicité peut-il sonner si bien? Ce fut sûrement une grosse claque à l'époque!

"High 'n' dry" est un album qui se tient encore plutôt bien dans son ensemble (Même s'il a vieilli, mais c'est presque normal...) et qui risque encore de plaire au plus grand nombre (A condition d'être réceptif au rock), mais surtout aux fans d’un hard rock assez abordable, avec son lot de refrains presque typés "hit", mais avec des guitare assez crunchy...

CACTUS - Ot 'n’ sweaty LP. 1970.


Passant des heures à chercher dans les vinyles de mon père, alors que j'étais ado, j'avais pu tester deux albums studio de CACTUS. Le titre et la pochette de l'album "Restrictions" m'avaient assez attiré (Non petit Cactus, tu n'existeras pas). Mais même si le tout sonnait comme du hard rock, il manquait quelque chose...
Puis un jour, à défaut de trouver apparemment mieux, je mis cet album semi-live à la belle et chaude pochette aux tons oranges et verts sur la platine.
Le guitariste claque quelques accords bien crunchy, et c'est parti! Le morceau démarre avec une bonne atmosphère qui manquait aux autres disques. (L’énergie du groupe est plus palpable en concert). Les musiciens jouent chaudement, ça groove, le chanteur gueule pas mal en tirant parfois sur ses cordes vocales, quelques solos assez chauds viennent raviver quelques braises d'un bon petit feu de bois bien convivial et énergique que le public semble bien apprécier (Les cris et sifflements entre les morceaux sont facilement audibles).

Le début évolue dans un rock 'n roll bien rythmé, pour passer à un boogie rock 'n roll accélérant le rythme (Un peu comme si ZZ Top avaient mis de côté leurs éternels clichés de papys confortables). La suite est plus rock 'n roll avec un piano typique de bœufs alcoolisés qui pouvaient se dérouler dans des cafés de type "Western" durant les années 50-60 (Désolé pour l'anachronisme éventuel)... Les GUNS 'N ROSES utilisaient régulièrement ce genre de jeu de piano à une époque... (Comparaison un peu étrange... Car qui aurait potentiellement influencé qui?). Ce morceau est moins énergique, mais il coule sans problème.

Retournons le disque, pour nous mettre la face B (partie studio) entre les oreilles.
Le 1er morceau ("Bad stuff") est typiquement Hard rock; donc plus dur et serré que la face précédente, avec un petit côté plutôt extravagant, voir "absurde", souligné par une partie d'orgue hamond, avec une petite basse qui fuzze pas mal, mais jamais sans un côté rock'n roll.
Suit un morceau plus calme, plus lent... C'est quasiment une balade qui pourrait pas mal faire penser aux GUNS'N ROSES (Qui n'avaient décidément rien invente, avec un peu de recul...) avec un petit côté THE WHO pour le chant. Un morceau sympathique et bien construit, même s'il manque un peu d'émotion...
Suivent deux morceaux corrects dans des styles plutôt hard rock et rock'n roll. Ce sont en fait des reprises de groupes que je ne connais absolument pas (Seuls les noms des compositeurs sont indiqués, donc pas évident de trouver l'origine...). C'est pas mal foutu, il y a de bons grooves et des solos sympathiques, mais le meilleurs vient de passer, et vous ne l'avez pas entendu! Ah Ah!

CACTUS était un bon groupe de hard rock influencé Boogie et Blues qui correspondait bien à son époque.
Néanmoins, ils n'avaient à ma connaissance rien composé de vraiment marquant, pas de réél "hit" potentiel ou reconnu. Et ils avaient un peu tendance à un peu trop rester dans certains clichés et gammes blues/ boogy, en balançant l’énergie sans trop chercher à comprendre. Néanmoins, c'est un bon Lp assez varié et amplis d’énergie qui prendrait une bonne place dans les collections de fans de hard rock de l'époque... Presque tout y est: une musique débordant presque d’énergie, de rock'n roll; et pour ceux s'intéressant à la généalogie des groupes de l'époque, un line up non dénué de quelques "célébrités" (Le batteur Carmin Appice et le bassiste Tim Bogert ont formé CACTUS après avoir joué plusieurs années et enregistré plusieurs albums dans VANILLA FUDGE).